@Christian Labrune
Je ne vais pas, Christian, me répéter sur tout. Je suis satisfait de constater
que dans ces commentaires il y en a de très enrichissants, dont les vôtres
(comme partout où vous intervenez), ceux de franc, de genrehumain... et je
prends, je m’enrichis, en espérant que d’autres lecteurs en tireront le même
profit que moi.
Mais il y a un point sur lequel je
dois me répéter : il ne faut à aucun prix, selon moi, retirer ou modifier
un seul mot des textes sacralisés par les religions (ou ce qui passe pour tel).
Ce serait falsifier l’histoire, ce serait malhonnête, comme l’étaient les
staliniens qui, sur une photo de groupe des principaux auteurs de la révolution,
faisaient disparaître la présence de Trotsky devenu, entre temps, un
adversaire à abattre (un exemple entre mille).
Mon combat ne porte que
sur l’interprétation, c’est-à-dire que, sur ce point, je fais exactement ce que
font les exégètes que je qualifie de théologiens fous mais dans le sens
contraire. Ils s’entêtent, avec toute la hiérarchie de leur religion, à
attribuer à Dieu les textes sacralisés appelant à massacrer, alors que je
persiste à dire que c’est extrêmement dangereux, que c’est ça avant toute autre chose qui fait de certains croyants en
Dieu des fanatiques passant à l’acte criminel.
Contrairement à ce que vous croyez, ces textes criminogènes ne
« prennent pas la poussière » ou, plus exactement, ils sont constamment dépoussiérés par les dogmatiques d’aujourd’hui
qui demandent de prendre à la lettre leur nature, leur statut, d’authentique
« Parole de Dieu »... en se lavant les mains quand les fanatiques s’en
vont tuer parce qu’ils ont appris de ces tricheurs et lâches que Dieu leur
commande de le faire.