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Commentaire de Alexis Toulet

sur Italie, France : le crépuscule de la gauche eurolibérale se poursuit


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Alexis Toulet Alexis Toulet 7 décembre 2016 20:18

@Fifi Brind_acier

@Ar zen

Je ne suis pas d’accord pour accuser qui que ce soit de mensonge. La difficulté à faire admettre que des documents, des affiches et un processus cent fois clarifiés que le FN propose et diffuse veulent bien dire ce qu’ils veulent dire, et engagent autant sinon davantage qu’un document officiel que peu de gens lisent - alors qu’ils lisent et écoutent les productions des partis politiques - m’irrite je l’admets, probablement autant que Tall semble être irrité. Mais je ne veux pas lancer d’accusation.

De mon point de vue, l’existence de l’UPR se justifierait déjà amplement par le simple fait que, quoi qu’elle ne soit pas la seule à proposer la sortie de l’UE si sa réforme complète s’avère impossible dans les délais les plus brefs, ni le parti le plus connu à le proposer - c’est le FN - il a l’originalité de rechercher un positionnement plus équilibré entre gauche et droite que celui du FN. Qu’il y réussisse ou pas à chacun d’en décider, mais c’est là une différence qui suffit à justifier son existence.

Mais cela pose une question, sur laquelle votre avis m’intéresse.

A supposer que François Asselineau ne se qualifie pas pour le second tour, tandis que Marine Le Pen serait qualifiée contre un candidat indubitablement pro-UE tendance petit-doigt-sur-la-couture-du-pantalon, tel Fillon, Valls ou Macron... quelle position devrait à votre avis prendre l’UPR ?

Recommander l’abstention ? Appeler à voter pour Marine Le Pen ?

Pour moi, dans l’hypothèse où ce serait Asselineau qui serait au second tour contre un Fillon ou un Valls, je souhaiterais que Le Pen appelle à voter pour le candidat de l’UPR, et je suis convaincu - certes ce n’est que mon opinion - qu’elle le ferait.


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