@julius 1ER
aussi pas de modèle parfait mais tout repose quand même sur la qualité des humains qui le compose !!!
Le modèle suisse avec les votations des électeurs lors de sujets importants se rapproche du système démocratique parfait.
Mais revenons à Cuba où sur bien des points, la politique marxiste trouve ses limites. Sans entrer dans des débats subjectifs concernant la liberté d’expression et la censure, (alors que les cubains par l’intermédiaire des bibliothèque ont accès à tous les livres classiques de tous les écrivains du monde) abordons le sujet des produits laitiers.
A Cuba, il n’y a quasiment pas de beurre, très peu de lait et de fromage et de toute façon, tous ces produits sont des produits d’importation. Comment ce fait-il qu’à Cuba il n’y a pas de vaches ? Parce que, pour un paysans, un bovidé représente quelque chose d’important. Il peut servir de véhicule, il peut labourer un champs, il fait du lait, du beurre, du fromage. Donc pour un paysan le bovidé est un signe extérieur de richesse. Et dans un pays qui a aboli tout esprit de propriété, voir un paysan posséder des bovidés, même si c’est pour offrir du beurre à la collectivité risquerait de créer des précédents fâcheux.
Comme le paysan n’est plus qu’un ouvrier agricole travaillant sur des terres qui ne lui appartiennent pas, s’il ne vient pas au travail, il y a certes un risque pour les récoltes, mais s’il ne s’occupe pas de bêtes dont il a la charge sans en être propriétaire, ce n’est pas sans risque pour l’animal avec risque d’épidémie etc. C’est pour cette raison qu’il y a trés peu de lait, beurre ou fromage, car il n’y a pratiquement pas de bovidé à Cuba.
Les cubains pourraient aussi créer des coopératives dont ils seraient propriétaires, mais cela aboutirait invariablement au début de la propriété et à la fin du système marxiste qui fait le ciment de ce pays.
Transposez Cuba dans un pays de la taille d’un continent, avec tous les problèmes que ça comporte et vous verrez trés vite un Fidel Castro se transformer en Lenine ou Staline