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Commentaire de Christian Labrune

sur Cuba, Fidel, sous les cendres, la braise !


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Christian Labrune Christian Labrune 10 décembre 2016 11:50

@Luniterre
Vous avez tout à fait raison de nier ces sortes d’informations, lesquelles rappellent fâcheusement certaines inventions odieuses de la presse anti-communiste dans la deuxième moitié des années trente, faisant état de je ne sais quels procès intentés à des psychopathes dont le régime de Staline aurait voulu réprimer les agissements et qui finissaient tous, du reste, ces cinglés, par reconnaître leur culpabilité. Quand on a la chance de vivre dans un monde aussi égalitaire que celui de la Russie des années trente (ou aujourd’hui à Cuba !), où règne la plus parfaite équité, il est particulièrement odieux de vouloir jeter le discrédit sur ceux qui font de leur mieux pour organiser le bonheur de tous. Il y a un article de Wikipedia qui fait très bien le point sur les mystifications de la presse occidentale à cette époque :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Grandes_Purges
Citons aussi les ouvrages de l’historien François Furet, « Le passé d’une illusion » en particulier, qui démonte très bien cette fabrication par le capitalisme d’une vision totalement fausse, illusoire et fabriquée, d’un monde communiste qui était sur le point d’accoucher de la paix et du bonheur universels.

L’objectif, comme le fera remarquer Jean-Paul Sartre au début des années cinquante, c’était pour ces crapuleux propagandistes, de « désespérer Billancourt ». Dans sa très grande clairvoyance qu’accentuait encore à l’époque où il écrivait la « Critique de la raison dialectique » une importante consommation de corydrane et de whisky (il faut ce qu’il faut !), il devait reconnaître que le marxisme était « l’horizon indépassable de notre temps » . D’où il résultait nécessairement « qu’un anticommuniste est un chien ».

L’infecte corruption de ces chiens d’anticommunistes ira encore plus loin encore dans les années 60-70, allant jusqu’à faire croire à des lecteurs crédules qu’il existât en Sibérie ce que des agents stipendiés par la CIA comme Soljenitsyne appelaient le « Goulag », où le pouvoir soviétique aurait enfermé ceux qu’on appelait des « dissidents ». On sait aujourd’hui que rien de tel n’a jamais existé. Ces sortes d’auteurs, agents de l’étranger, qui furent trop nombreux pour qu’on puisse ici rappeler tous les noms, ont nui considérablement à une société qui était en marche vers le communisme. Le dernier en date, et non des moindres, fut un certain Sakharov, parfaite crapule, ennemi juré du prolétariat, dont l’influence ne fut pas pour rien dans l’irrésistible ascension du tyran Gorbatchev.

On sait maintenant que tout ce qui a été raconté sur le communisme pour le discréditer était totalement faux. Si on avait faim en Ukraine au début des années trente, au point dans certains endroits de devoir recourir au cannibalisme, malgré les efforts incessants de Nikita Khrouchtchev, c’était à cause des intempéries et des Occidentaux qui auront refusé d’organiser l’aide internationale. Résultat : ce fut l’holodomor, c’est-à-dire quatre ou cinq millions de morts voulues et programmées par le capitalisme.

Le pire, c’est encore l’affaire du Cambodge, à propos duquel on aura inventé les mêmes fables qu’à propos de l’Allemagne du chancelier Hitler injustement accusé de génocide. Cette accusation infamante aura lourdement pesé sur les dernières années du grand dirigeant Pol Pot, l’auront profondément désespéré, lui qui avait tant fait pour le bonheur de son peuple. Très assombri par ces accusations odieuses, il eut une mort prématurée. Ayons ici une pensée émue pour ce grand dirigeant auquel je me permettrai d’associer Kim Jong Il, le génial dirigeant de la Corée du Nord, qui fut tant pleuré par un peuple qui lui devait tout : la liberté et un essor économique des plus surprenants.

Un si constant négationnisme à propos des admirables résultats du communisme (et je n’ai pas parlé de la Chine !), c’est quelque chose qui me révolte profondément. Je me rappelle avec émotion (je suis assez vieux pour ça !) les voix de Maurice Thorez, de Jacques Duclos, celle du très regretté Gerorges Marchais, mais je dois avouer, à ma grande honte, que je serais incapable de dire le nom aujourd’hui du Secrétaire Perpétuel d’un Parti Communiste Français que le plus immonde capitalisme aura fini par réduire au silence.

Non à un négationnisme odieux ! Non au capitalisme. Et vive Alain Badiou, notre maître à tous, et le dernier chantre de la liberté dans un monde qui paraît en avoir fait son deuil.

Pour finir, longue vie au Camarade Raoul Castro ! Vive unCuba libre, et indépendant !


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