@Antenor
Brioude. C’est absolument incroyable. L’auteur des éditions du Zodiaque donne toutes les références souhaitables pour dater la construction de l’église. Il énumère les nombreux pèlerinages qui s’y rendaient. il cite Grégoire de Tours disant que la basilique était pleine à craquer. Il sait que l’empereur Avitus a été enterré à Brioude et que son tombeau s’y trouvait. il ne comprend pas que les chapiteaux de l’actuelle église évoquent, d’une façon incroyablement évidente le souvenir de l’empereur, son apothéose etc... et, brutalement, sans justification aucune, il imagine qu’elle a été détruite, qu’une autre église l’a remplacée, et ainsi de suite, jusqu’à celle d’aujourd’hui. C’est une histoire de fous.
Le temple de Chalon : idem. Inutile de se creuser la tête ; nous avons un document/objet de type archéologique conservé dans les collections privées et que je n’ai pas manqué d’acheter quand il a été mis en vente. Et puis, dans mon raisonnement, la tour de Taisey avec l’ensemble de la fortification était déjà l’édifice religieux et lieu du pouvoir de la cité, premier du type avant le type « temple de Salomon ». Ce qui explique qu’on ne trouve pas trace de théâtre à Chalon et pas de temple avant la cathédrale du III ème siècle.
Vézelay. Voyez mon autre article de ce jour. Prisonniers barbares manutentionnaires + légionnaires pour l’encadrement. Les textes disent que Julien a « nettoyé » le territoire des bandes d’Alamans.
Bien sûr que je peux me tromper sur l’ancienneté de l’église du Crest, je ne suis pas archéologue ni spécialiste en mortier d’assemblage. Bien sûr que les murs ont pu être reconstruits ou rejointoyés, mais la signification des chapiteaux montre bien une origine dans la pensée de la cité, et je constate que c’est bien ce monument qui est honoré dans les temples qui suivent.
Pour moi, il n’y a pas trois niveaux de réflexion, il y a un tout parfaitement cohérent.
Merci pour votre commentaire.