Autain est la parfaite illustration de ce que Staline appelait « mes idiots utiles ».
Tenez, j’ai commis ce poème de combat qui lui va très bien :
Les
« idiots utiles »
Ecoutez
jacasser ces vieilles pies bavardes
Elles
claquent du bec une bave poissarde,
Leur
croupion déplumé chie des fientes de fiel,
L’odeur
de leur cerveau est pestilentiel.
Leurs
compères cafards partagent leurs estrons
Ils
sont laids, ils sont lâches, ils sont aussi poltrons.
Prétextant
la défense du pauvre ou du brimé,
Mouch’à
merde du côche, on les voit s’enflammer
Pour
des causes douteuses, pour des enjeux futiles,
Staline
disait d’eux : « c’est mes idiots utiles ! »
Ils
attaquent en meute qui n’est pas de leur bord
Ils
se pensent héros, ils ne sont que des porcs.
Ils
se couchent devant toutes les dictatures
Toujours
prêts à trahir pour quelques épluchures
D’écoute
ou de pouvoir. Ayant peur des violents
Ils
leurs lèchent les bottes pour intégrer leur clan.
Ils
étaient délateurs pendant l’Inquisition,
Cloportes
bien cachés à la Révolution,
Ils
étaient pro-nazis quand Hitler dominait,
Zélateurs
de Staline sans trop se chagriner
Des
millions de morts, des enfers de souffrance
Que
ceux qu’ils révéraient créaient en abondance.
Leurs
maîtres maintenant, ce sont les islamistes,
Leurs
héros : c’est Daech et tous les terroristes !
Lapider
jusqu’à mort une femme adultère
Jouir
de sa douleur en lui jetant la pierre
Ne
les offense pas.
Décapiter
un homme, lui sortir la cervelle
Sous
prétexte que c’est un homosexuel
Ne
les offense pas.
Exciser
des fillettes, couper leur clitoris
Ô,
pour leur éviter de succomber au vice
Ne
les offense pas.
Considérer
la Femme émanation du Mal
Et
la traiter souvent moins bien qu’un animal
Ne
les offense pas,
Puisque
ce sont leurs maîtres qui pensent que c’est bien.
Regardez-les,
couchés, rampant comme des chiens,
Ils
ont de la peau morte sur leur langue râpeuse
A
force de lécher les couilles venimeuses
De
ceux qui les enfilent.
Pauvres
« idiots utiles. »
Vous
vous pensez censeurs, vous n’êtes que gorets,
En
éclatant de rire, je vous pisse à la raie !
VictorAyoli