@COLIGNON "Voilà le problème de l’enseignement. Il faut rester modeste et si un
lycéen a acquis suffisamment d’informatique pour écrire un code qui
exprime un taux de change... du style«
Vous êtes d’une incohérence totale, vous reprochiez justement au langage logo d’être trop »modeste« !!!
La robotique est à la mode et passionne les ados (les adultes aussi), pourquoi ne pas l’utiliser comme support pédagogique ?
Pour ce qui est des plans nationaux, les analyses de Jean Véronis sont assez pertinentes :
Jean Véronis se méfie ainsi de »l’intimation" à la
programmation comme réponse à l’analphabétisme numérique. Car si la
France manque de programmeurs de qualité, c’est aussi parce qu’elle a
voulu faire comme si l’informatique était une discipline facilement accessible à tous. « C’est une filière qui a émergé de toutes pièces dans les années 1970. On a vite recruté des tas de gens, on a laissé croire que tout le monde pouvait suivre des cours d’informatique et en même temps on n’a pas mis en place suffisamment de filières sérieuses. »
Exemple éloquent de cette méprise sur la discipline informatique au point d’avoir, d’après Jean Véronis, « vacciné la France contre le mythe du code » : le plan « Informatique pour tous », un programme du gouvernement présenté en 1985 par Laurent Fabius, alors premier ministre, pour initier les élèves à l’informatique. "On avait des dotations énormes pour acheter des ordinateurs qui, pour la plupart, sont restés dans les placards des lycées. On ne veut pas tous apprendre à construire des voitures,
pourquoi le ferait-on avec les ordinateurs ? L’apprentissage de
l’informatique est quelque chose de très complexe, c’est un vrai
challenge technologique."