@Yaurrick
C’est vous qui
n’avez rien compris au mécanisme du capitalisme !!!
Est-ce que vous
comprenez, par exemple, qu’une fois les actions émises par
l’entreprise naissante, les échanges d’argent qui se font lors de
leur achat en bourse ne concerne plus l’entreprise ?
Pour que les cadres
supérieurs se sentent cependant concernés par leurs cours, on les
intéresse par le biais des stocks options.
Mais la valeur de ce
cours n’influence en rien le travail qui s’opère dans l’entreprise,
une fois celle-ci démarrée, à l’image d’un moteur thermique qui
n’a plus besoin de démarreur une fois les combustions initiées. Elle a alors besoin de carburant, c’est-à-dire du travail de ses salariés.
Les pro-capitalistes
nous sortent toujours l’argument des machines qui sont achetées lors
de la création de l’entreprise. Mais ce n’est pas le capital qui les
a fabriquées, c’est le travail d’autres travailleurs !
Le capital se
contente de donner la garantie que dans l’état actuel de l’économie
sociale, les vendeurs de ces machines auront un pouvoir d’achat leur
permettant de satisfaire leurs besoins sur le marché. Le capital est
un intermédiaire qui évite le troc. Rien d’autre.
Le plus fort est que
le capitaliste, le plus souvent une banque, ne possède pas en réserve
l’argent qu’il prête. Elle bluffe en quelque sorte avec la
bénédiction des états (le premier d’entre eux à avoir autorisé la
création par des particuliers de monnaie scripturale entamant ainsi
le privilège royal est l’Angleterre).
Et c’est ainsi que
la Deutsch bank ayant prêté comme les autres beaucoup plus que ce
qu’elle possédait, se retrouvera en faillite si ses débiteurs se
déclarent en faillite avant elle !
Mais pour initier
votre formation de basse à l’économie, je vous conseille de lire
attentivement l’article excellent sur Agoravox : "La fabrique de
la misère".