je n’appelle plus ça un sophisme, mais du racisme
@JL
Décrire la réalité telle qu’elle est, ça n’a rien à voir avec la pratique du sophisme. Par ailleurs, ayant été prof, je n’avais jamais eu conscience de faire partie d’une « race » particulière. Je serais donc, biologiquement, très différent de vous, et « raciste » par dessus le marché. A vrai dire, ça ne m’émeut pas vraiment.
C’est que depuis pas mal d’années, il n’y a pas plus « raciste », au sens où vous l’entendez, que l’anti-racisme. Peut-être que vous ne vous en êtes pas encore aperçu, mais peu de gens font plus usage de votre charmant anathème que, par exemple, les « indigènes de la république », lesquels sont bien les « racistes » les plus authentiques et les plus obsédés, puisqu’ils détestent autant qu’il est possible la « race » des « faces de craie » et les « sous-chiens ». « Je vais te niquer ta race », comme ils disent joliment !
Les mots ont un sens que les dictionnaires définissent très bien, et il est fort peu probable que vous en trouviez jamais un seul qui permette d’employer ce mot à propos de qui détesterait, comme c’est mon cas, les moeurs et les croyances d’une corporation et son idéologie, et non pas les individus eux-mêmes - plusieurs de mes compagnes étaient profs !
La notion de race, sur le plan biologique, visant à marquer d’infimes différences génétiques dans l’espèce humaine, n’est guère pertinente. On peut bien dire qu’il y a de parfaits abrutis qui exècrent une partie de leurs semblables qui ne sont pas tout à fait de la même couleur, mais pour qu’ils soient racistes, encore faudrait-il qu’il existât des races. Or, il n’y en as pas. L’anti-raciste fait donc partie lui même de l’ensemble des « racistes » qu’il dénonce, comme les crétins dont je parlais plus haut. Il vaudrait donc mieux, me semble-t-il, ne jamais mettre le doigt dans un pareil engrenage !