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Commentaire de Ben Schott

sur Jacqueline Sauvage : pas de permission pour Noël


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Ben Schott 20 décembre 2016 06:11

@Fergus
 
« Mais en l’occurrence, ce n’est pas une des sœurs qui, dans le cadre impressionnant d’une Cour d’assises, a fait un aveu d’inceste d’une telle portée, tout à la fois dramatique pour elle et infâmante pour son père, mais les trois sœurs !!! »
 
Donc, si vous pouvez avoir un doute sur l’authenticité des accusations de viols, vous n’en avez plus dès lors que ces accusations seraient portées unanimement par les trois sœurs ! Je ne vois pas ce qui justifie cette certitude. Je ne dis pas, moi, que ce sont de fausses déclarations mais je ne peux pas l’exclure non plus, et surtout pas parce qu’elles seraient unanimes ! Et je ne crois pas non plus que si elles ont menti pour atténuer la condamnation de la mère, elles aient souffert de la « flétrissure infligée à la mémoire du père mort » !
 
« Même dans la littérature ou le cinéma, aucun créateur n’aurait osé mettre en scène une telle hypothèse tant elle dépasse, non seulement l’imagination, mais surtout la crédibilité. »
 
Là, je pense que vous êtes d’une mauvaise foi absolue ! Ou bien que vous n’avez jamais vu un film policier, ni lu aucun roman policier !
 
« Et qui sommes-nous, vous comme moi, pour douter de cette parole de douleur dont la publicité dans le cadre judiciaire laissera, à n’en pas douter, des marques indélébiles chez ces trois femmes ? »
 
Encore une fois, et j’insiste, c’est vous qui ramenez incessamment cet argument sur la table ! Je considère, moi, n’avoir pas à y revenir, puisque la chose a été jugée, au cours de procès parfaitement réguliers.
 
Vous n’avez aucun doute sur les témoignages des trois sœurs, mais vous remettez en cause la sincérité, voire l’intégrité des deux jurys qui se sont prononcés, en parfaite connaissance du dossier.
 


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