Tout cela joue sur les mots. Vous prenez un pays qui s’appelle arabie, et vous contestez le terme d’arabe à ceux qui échappent à ce territoire.
Mais on peut fabriquer de très bons camemberts en dehors de la Normandie.
En Normandie on a parlé Danois à l’époque des Vikings, et pas mal de bleds portent encore la trace de la civilisation nordique, en dehors du nom de la province« Horbec », ou « Hanquetot », par exemple, pour ne pas citer les noms de famille, comme « osmond » ou « anquetil ».....
Contester de plus l’originalité culturelle arabisante aux gens de maghreb par exemple est un peu tiré aux forceps. Qu’est ce qu’un peuple, une culture, sinon avant tout la langue, une histoire commune, la religion aussi. Là on peut voir une vraie unité, qui s’est construite dans le long temps historique, tout autour du bassin méditerranéen, avec l’aide de l’empire Ottoman.
D’emblée, l’article joue sur des amalgames, et des sophimes douteux. On sent un raidissement de la pensée, une volonté de mettre des fils rouges, des frontières là où il n’y en n’a pas. Le Français est bien le ferment de toute une culture, car la langue véhicule une certaine façon de penser, une histoire commune, et une capacité de se comprendre, au delà des différences. On appelle cela la francophonie. Et je pense qu’on peut être bien sûr à cheval sur deux cultures, sans en renier aucune