’’Beaucoup de bretons fuyant la misère tentent leur
chance à Paris à la fin du XIXe siècle. Rustres, peu éduqués, ils
constituent une main d’œuvre bon marché. Certains des parisiens les
appelèrent ploucs, mot qui servit également pour désigner toute personne
aux manières grossières et aux goûts triviaux. ’’
le sens qu’il a employé, redondant avec le reste de sa phrase, n’était
clairement pas celui que vous avez étalé ici avec autant de suffisance
que d’ignorance.
@JL
Le message sur les Bretons semble avoir disparu, mais je l’ai retrouvée, la phrase ; je l’ai recopiée ci-dessus, et elle a très exactement le sens que je définissais. Les Bretons dont il était question n’étaient sûrement pas de grands intellectuels, des lecteurs de Gongora ou de Mallarmé se passionnant aussi pour l’Art de la fuge, le Wohltemperierte Klavier, voire les estampes japonaises de l’époque Ukiyo-e ou la porcelaine chinoise des Song. Ils devaient préférer se remplir la panse de ces crêpes bretonnes qu’on trouve encore du côté de la gare Montparnasse, arrosées de cidre. Et s’attarder aux carrefours de la campagne bretonne, pas loin de quelque calvaire, pour regarder leurs pareils danser au son du biniou et de la guimbarde.
Quand ils n’avaient rien à faire, avaient-ils même quelque chose dans la tête ? Eh bien non, comme Charles Bovary (un Normand, mais des Normands aux Bretons... !) dans le roman de Flaubert, il n’y avait probablement dans leur cervelle que « le bruit d’une poule qui caquette au fond des cours ». L’oisiveté n’était pas pour eux l’étude. Ils la consacraient à bayer aux corneilles, à cracher au fond des puits. Bref, à enfiler des perles. Ah, les cochons !