@jaja
Joseph Daher, « activiste syrien », « universitaire », « anti-imperialiste », ne sera ni le premier et encore moins le dernier à appeler au chaos dans son pays. Mr Daher ne sait donc pas que les projets pour faire tomber son président existent bien avant le déclenchement de la « révolution » ?
Dans sa schizophrénie, Daher reconnaît que ses compatriotes sont allés se réfugier à l’ouest, sous la protection du gouvernement, qu’il appelle toutefois comme ses maîtres à penser, « régime ». Comment des gens qui savent qu’ils seront « massacrés par le »Boucher-Damas" se precipitent-ils vers la mort certaine qui les attend à l’ouest ?
Les mots ont non seulement un sens, mais sont aussi des armes.
Les imperialistes disent « regime » pour désigner un gouvernement qui ne leur convient pas, c’est devenu un classique . Mais Daher, « activiste anti-imperialiste », utilise les mêmes mots, mais surtout, leur donne le même sens que les imperialistes qu’il est supposé combattre.
« L’élite européenne entreprit de fabriquer un indigénat d’élite ; on selectionnait des adolescents, on leur marquait sur le front, au fer rouge, les principes de la culture occidentale, on leur fourrait dans la bouche des bâillons sonores, grands mots pâteux qui collaient aux dents ; après un bref séjour en métropole, on les renvoyait chez eux, truqués. Ces mensonges vivants n’avaient plus rien à dire à leurs frères ; ils résonnaient ; de Paris, de Londres, d’Amsterdam nous lancions des mots » Panthéon ! Fraternité ! « .et, quelque part en Afrique, en Asie, des lèvres s’ouvraient : ...thénon !...nité ! » c’était l’âge d’or. Il prit fin" (JP Sartre, dans Les Damnés de la terre )
Mais pas pour des « activistes anti-imperialistes » du type Joseph Daher.
Jaja, il faudrait conseiller à cet « activiste anti-imperialiste » de soigner sa schizophrénie .