@alinea
« Moi j’aimerais bien que les Insoumis soient un soutien à Poutine et Bachar el Assad »
non non non, ou plutôt pas exactement dit comme cela.
Poutine est excellent en politique internationale mais vraiment moins bon en politique intérieure. Il est vrai que la situation intérieure Russe est par bien des aspects assez compliquée sans que ce ne soit la faute de Poutine, toutefois ce dernier s’appuie parfois sur des alliances de circonstances qui ne sont franchement pas très heureuse. En particulier, la mise au pas de l’oligarchie Russe ne s’est faite que surla question politique, alors qu’elle aurait largement mérité de l’être également sur la question financière, plus particulièrement des biens mal acquis pendant la période Ieltsine. Poutine fait également l’erreur de ne pas laisser se développer du tout une opposition crédible non inféodée aux USA, car si les choses se repassent mal en Russie (et ce n’est toujours pas à exclure), il n’y aura rien sur lequel le peuple pourrait s’appuyer, en dehors d’un homme providentiel de plus, ce qui est toujours rare.
Quand à Bachar Al Assad, c’est paradoxalement les inégalités qu’il avait laissé se creuser en Syrie - ainsi qu’une politique de citoyenneté à 2 vitesses - qui ont grossis les rangs de la contestation sur laquelle les monarchies du golfe se sont appuyés pour démarrer cette guerre de proxy. Et il faut bien reconnaître que la police et l’armée Syrienne ont très mal réagi aux premières manifestations en exerçant une répression par bien des aspects excessive. Après, c’était trop tard.
Quoiqu’il en soit, aucun des deux ne peut être considéré comme un progressiste. Mais la réalité de la situation est que dans les problèmes que l’on perçoit sur ces 2 pays, ce n’est pas ces dirigeants qui sont la sources de tous les problèmes, pas plus que leur « élimination » n’apporterait de solution par elle seule.