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Commentaire de Christian Labrune

sur Maroc : « La Renaicendre ou mémoires d'une Juive marocaine et patriote »


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Christian Labrune Christian Labrune 31 décembre 2016 11:52

C’est pourquoi, des personnalités et intellectuels juifs au même titre que leurs coreligionnaires marocains se sont toujours opposés à la politique d’Israël contre les palestinien et ont milité pour les droits des palestiniens.
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Excellente démonstration de ce qu’est la dhimmitude : pour être toléré et survivre dans un pays hostile à ’Israël comme l’auront été la plupart des pays musulmans jusqu’à ces dernières années, il faut accepter de hurler avec les loups et de se faire l’ennemi de son propre peuple enfin rassemblé ailleurs dans un état qu’il aura su construire à partir de presque rien. C’est le prix à payer.

Il faudrait demander à l’auteur de cet article s’il connaît beaucoup de sionistes déclarés au Maroc, qui auront écrit ou manifesté pour dénoncer l’antisionisme quasi officiel du pays où ils auront eu le malheur de rester.

Parce qu’enfin, cet article le montre bien, et le bouquin en question aussi probablement, l’antisionisme est virulent au Maroc aussi bien qu’en Tunisie. Or, l’antisionisme est beaucoup plus grave encore que l’antisémitisme. Avant la dernière guerre, tous les antisémites ne souhaitaient pas la shoah. Beaucoup, ayant vu les conséquences atroces de leur passion triste, auront fini par faire d’amères réflexions sur leur imbécillité. L’antisioniste non seulement est antisémite, mais en plus, comme le Hamas ou le Hezbollah, il dénie aux Juifs le droit d’exister quelque part. Son idéologie est implicitement génocidaire.

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