au lieu d’aller chercher des idioties dans Wikipedia

@Mohamed Takadoum.

Il suffit que la question traitée par un article de Wikipedia soit un peu controversée pour qu’immédiatement il fasse l’objet de multiples discussions entre des gens qui ont des avis opposés. Ne subsistent au terme de la discussion que les faits sur lesquels tout le monde peut s’entendre, et lorsque la présentation des faits paraît discutable à l’un des auteurs, il en fait part dans cette « discussion » à laquelle chacun peut accéder en cliquant sur le lien qui est en haut de la page, à gauche.
Il y a généralement une bibliographie sérieuse, renvoyant aux auteurs qui font autorité sur la question. Bensoussan, qui est un des meilleurs spécialistes reconnus, que j’évoquais dès ma première intervention, est cité plusieurs fois dans l’article et dans la bibliographie. J’ai cherché le « Professeur Abdelaziz Benabdallah » dans l’article comme dans la discussion. Inconnu au bataillon ! Si on ne l’a pas retenu, c’est probablement qu’il ne le mérite pas. Et de fait, s’il nie comme vous le faites les pogroms au Maroc, s’il présente sous un jour édénique la dhimma et la vie quotidienne des Juifs au Maroc avant et après 48, c’est un plaisantin, pour ne pas dire plus. Ce qui serait intéressant puisque si peu de gens l’ont lu, c’est que vous nous produisiez un extrait de son bouquin concernant la dhimma, par exemple. A moins qu’il nie, évidemment, que ces principes de la loi coranique se soient jamais appliqués au Maroc, auquel cas il serait un disciple de Faurisson, mais je ne le connais pas et je me garderai bien d’accusations aussi téméraires et infamantes.
Ce qu’il y a quand même d’intéressant, c’est que lorsque les musulmans ne sont pas les djihadistes décapiteurs de l’Etat coranique, ils ne peuvent plus du tout assumer leur histoire et les exactions qui ont résulté du totalitarisme islamique. L’antisémitisme, qui est la vérole de l’islam, en particulier, donne mauvaise conscience aux plus cultivés.
Il faudra bien un jour qu’ils regardent pourtant la réalité en face. Il y a belle lurette qu’en France les catholiques considèrent froidement l’inquisition médiévale et n’en justifient plus les exactions. Et qu’ils sont les premiers à décrire avec horreur les massacres qui ont suivi la Saint-Barthélémy de 1572. Les faits historiques ont la vie dure et les cadavres qu’ils ont produits, comme ceux des noyés, finissent toujours par remonter à la surface.
Quand vous en aurez fini avec l’islam, ce qui ne devrait plus trop tarder, peut-être qu’on pourra commencer à discuter d’une manière un peu plus sereine et intelligente.