@Dr Khadija Moussayer
L’organisme est par ailleurs capable de synthétiser
la CoQ10 en fonction de ses besoins.
Il semble que les personnes vieillissantes aient de moins en moins
la faculté de synthétiser la Q10 où de la recueillir dans
l’alimentation.
Or comme vous le soulignez fort justement, elle est indispensable
à l’activité des mitochondries et en final à l’activité de la
cellule.
Il est donc essentiel que les cellules qui fournissent la plus
grosse activité, les neurones et les cellules du muscle cardiaque ne
soient pas carencées en cette substance vitale.
Certains chercheurs ont même fait l’hypothèse que la baisse des
aptitudes mentales, notamment une moindre mémoire, et par ailleurs
une insuffisance cardiaque, presque inévitables chez les personnes
très âgées, pourraient être dues à un taux trop bas de Q10 dans
les cellules concernées.
En tout cas, la supplémentation doit se faire sous contrôle
médical, sachant qu’elle peut elle aussi présenter des effets
secondaires, en particulier des interactions médicamenteuses
avec les chimiothérapies, les médicaments anti-hypertenseur…).
Soyons honnêtes : les antimitotiques de
la chimio-pharmacie ne suffisent pas à guérir les cancéreux.
De plus en plus on s’oriente vers la
stimulation du système immunitaire pour obtenir plus de guérisons
définitives. Or les cellules du système immunitaire ont besoin de
Q10 pour être efficaces.
Le risque que les cellules cancéreuses
utilisent la Q10 pour se développer plus rapidement est faible : il
apparaît qu’elles n’en ont pas besoin, hélas, pour proliférer.
(D’autant plus que le rôle des mitochondries dans la division
cellulaire n’est pas net). Les cancéreux sont sous surveillance
médicale étroite ce qui devrait empêcher un excès de Q10 dans les
cellules ... si ce taux était réellement surveillé dans les
analyses !
Les médicaments anti-hypertenseurs ne
soignent pas la cause de cette dangereuse affection mais seulement
son effet. Et là non plus, rien n’établit que la stimulation des
cellules cardiaques entraînerait une aggravation de la maladie. Car
si le cœur pompe le sang à trop forte pression, c’est en réponse à
une « demande » de l’organisme.
Il convient donc d’être prudent.
C’est toujours le mot de la fin !