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Commentaire de simazou

sur Avec la résolution 2334 Israël viole 35 résolutions de l'ONU #israel


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simazou 3 janvier 2017 14:09

Bye bye l’ONU suite 6



Le samedi 31 mars 1492, la reine Isabelle de Castille et son mari Ferdinand d’Aragon décident d’en finir. Forts de leur victoire sur le dernier royaume musulman de la péninsule, ils signent un édit par lequel ils laissent aux juifs d’Espagne jusqu’au 31 juillet pour se convertir ou quitter le pays. Ce qui a provoqué le massacre de plusieurs dizaines de milliers de Juifs, et l’exode de centaines de milliers en laissant tout leur bien. Avec le départ des Juifs, la descente en enfer de l’Espagne a commencé, et elle ne s’est jamais arrêtée !! 

Avec la création de l’État d’Israël et sa réussite, n’a fait que multipliée cette haine. C’est le pays le plus antisémite d’Europe, bien qu’il n’y a que très peu de juifs dans le pays.

 

Je termine avec la Suisse, voilà un pays qui se dit neutre, et où plusieurs dizaines de grandes entreprises Suisses et ont fait de bonnes affaires avec l’industrie allemande d’armement pendant la dernière guerre. Qui dit la Suisse dit Banques, où plusieurs milliards de dollars n’ont jamais été restitués à leurs héritiers, vu que les propriétaires de ses comptes ne sont plus revenus des camps de la mort.

La Suisse, c’est également le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), organisation internationale humanitaire, créée en 1863 à Genève. Pourquoi le Comite international de la Croix-Rouge, n’a rien fait pour aider les victimes juives persécutées par les Nazis et pour informer le monde entier sur la Shoah, sur les conditions de survie dans les camps nazis d’internement et l’assassinat des juifs dans les camps nazis d’extermination ? Plus « la situation des juifs était désespérée, plus la Suisse durcissait sa politique a l’égard des Réfugiés Juifs ».

 

Le 8 décembre 1949, est adoptée la nouvelle convention de Genève, mais l’entrée du Magen David Adom, organisation juive humanitaire est refusée. Encore une attitude discriminatoire a l’égard des juifs ? Le CICR a accueilli tardivement en 2006 le Maguen David Adom et l’a admis en son sein avec le Croissant-Rouge palestinien, et en refusant que l’étoile de David soit son troisième emblème encore une discrimination, une de plus.

Aujourd’hui, il est prouvé, documents a l’appui, que certains membre du Comite étaient antisémites.

 

Brecht disait : « Celui qui ne sait pas est un imbécile, mais celui qui sait et qui ne dit rien est un criminel. 

 

L’Occident a en permanence démissionné de toutes ses valeurs au profit d’une tranquillité politique au service d’un hédonisme effréné, pour finir par cautionner la violence et les pires crimes. Cette attitude typique du posmodernisme est indéniablement le signe d’une démission.

Les Européens, endormis par le confort de vie et abrutis par les discours angélisants de la gauche ont perdu la raison et l’instinct identitaire. Pour d’autres, la haine d’Israël sert commodément à évacuer leurs frustrations économiques, nationales ou personnelles. L’Europe est en phase de régression intellectuelle, parce que la vie scientifique suppose la liberté totale de critique et que cette liberté n’existe plus.

« L’avenir de l’Europe est en train de ressembler de plus en plus à son passé ».

 

Le pacifisme a, derrière lui, une histoire honteuse, allant de la non-opposition à Hitler aux amitiés particulières avec l’URSS. International, le Mouvement pour la paix, dans les années 1950, était actionné depuis Moscou. Il attaquait les Etats-Unis, vilipendait l’impérialisme, dépeçait le colonialisme, tout en protégeant le stalinisme, les camps, le goulag, l’exploitation éhontée des républiques sœurs, le totalitarisme. Du temps de la guerre froide déjà, les défilés pacifistes étaient des coups de boutoir de l’URSS contre le monde libre.

Affirmant combattre l’impérialisme, le pacifisme (du moins dans sa forme occidentale) s’est généralement rangé aux côtés du pire – fascisme, nazisme, communisme -, se retrouvant, la plupart du temps, dans le camp des ennemis les plus résolus de la liberté. Le pacifisme s’est toujours couché devant les barbares.

On sait à quel torrent de violence la faiblesse et la lâcheté des années trente ont conduit. Ce souvenir nous murmure que nous aurons la guerre à force de la redouter. Avec en prime le mépris de qui a perdu l’estime de soi. Georges Orwell avait dit, la dérive totalitaire d’une certaine gauche. Quand on vous dit universaliste : décodage = marxiste.

 

Je terminerai par ce texte de Karl Popper : les totalitarismes du vingtième siècle sont tous nés de la tentative d’éliminer l’incertitude en politique. La violence utilisée par les totalitarismes du vingtième siècle constituait l’admission d’une faiblesse : s’il suffit de sortir de la grotte pour voir la lumière, pourquoi tuer les non-voyants ? J’ajouterai qu’ils sont bien représentés dans cette assemblée !!!!

 

« La haine envers Israël », écrit Shepherd, car il faut bien parler de haine, doit être vue comme un symptôme : celui d’un dysfonctionnement global de l’âme, de l’esprit et de l’intelligence qui pourrait bien se révéler mortel et qui est, en réalité, « une maladie civilisationnelle  » : il s’y reflète et s’y précipite le pire et le plus suicidaire de la culture politique occidentale : déperdition des valeurs et de l’identité, pathologies idéologiques multiples et plus même définies, séquelles mal digérées de traumatismes historiques, relativisme généralisé, propension à l’apaisement et à la soumission devant ce qui vient nier ce qu’on est. Les hommes politiques européens, de gauche ou de droite, tiennent des discours qui représentent des facettes de la maladie et qui ne « proposent aucun remède pertinent », tant la maladie est avancée.

 

« La transcendance juive renvoie à la racine même de l’idée de transcendance » d’où est née la civilisation occidentale. Les griefs des ennemis d’Israël apparaissent d’autant plus justifiés en Europe qu’ils sont formulés par des non Occidentaux qui prennent bien soin d’employer un vocabulaire où il est question de « colonisation », d’ « exploitation », d’ « impérialisme ».

La guerre étant définie en Europe comme la pire des solutions, il est inadmissible aux yeux des Européens qu’Israël ose se battre ; et quand bien même Israël est agressé et mène des actions défensives, Israël est systématiquement dépeint comme l’agresseur, car des non Occidentaux, par définition, dans le schéma de pensée européen ne peuvent pas avoir tort.


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