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Commentaire de Patrick Samba

sur Mais que se passe-t-il à la centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly (Loiret) ???


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Patrick Samba Patrick Samba 8 janvier 2017 21:09

 
Les associations antinucléaires locales (Loiret) et régionales (Centre - Val de Loire) ont émis un communiqué de presse :

Nous avons appris par le Journal de Gien du 5 janvier que les riverains de la centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly sont à bout. L’un d’eux explique qu’un vacarme assourdissant transforme ses jours et ses nuits en enfer et que sa famille est épuisée par les nuisances sonores dues aux lâchers ininterrompus de vapeur de la centrale 24h sur 24 et ce depuis un mois ! Par ailleurs, EDF, sans égard pour ces riverains laissés dans l’ignorance et finalement interrogée par leurs soins, leur a répondu qu’elle n’avait pas de solutions pour faire cesser ces bruits.

L’association pour le contrôle et l’information sur la radioactivité en région centre (ACIRAD), qui siège à la CLI de Dampierre, ainsi que l’association Sortir du nucléaire Berry-Giennois-Puisaye, ont adressé un courrier au Préfet, à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et au président de la CLI (Commission Locale d’Information) de Dampierre pour demander des éclaircissements et exiger que des réparations soient réalisées sans tarder.

L’ASN n’a pas été informée de ce dysfonctionnement par le CNPE de Dampierre ce qui est illégal. Elle l’a appris par nous-mêmes le 6 janvier !

Renseignement pris, les explications restent confuses. Un jour il s’agirait d’un défaut de fonctionnement d’un condenseur du réacteur n°2 ne parvenant plus à transformer toute la vapeur en eau entraînant la nécessité d’un délestage massif et bruyant de vapeur dans l’atmosphère. Un autre jour il s’agirait d’une entrée d’air au condensateur nécessitant son éjection tout aussi bruyante. Si ce condenseur appartient au circuit secondaire (dans lequel il n’y a pas d’éléments radioactifs), l’existence de microfuites, dans une installation vieille de plus de 36 ans, pourrait entraîner des rejets importants de gaz radioactif compte tenu des volumes rejetés sur un mois. Mais le danger majeur réside dans une réduction du refroidissement du circuit primaire par affaiblissement du refroidissement du circuit secondaire.  Des analyses des rejets ont-elles été effectuées ? 

 


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