Salade de chèvre chaud, moules gratinées, salade landaise, entrecôte frites ... La liste et longue !
Ce qui est malheureux, c’est que ces restaurants la sont plus rentable que ceux qui se donnent du mal et travail que du produit frais. C’est mon cas, et malgré une superbe réputation, une capacité de vente incitative importante, un socle d’habitués conséquent, on est limite. Pour l’employeur on parle d’un nombre d’heures obscène mal rémunéré, pour l’employé il est quasi impossible de respecter la loi pour les heures. Ma chef va faire jusqu’à 70h/semaine en haute saison. Sous condition la durée maximale absolue hebdomadaire est d’une cinquantaine d’heures, et j’ai cassé 3 plongeurs l’été dernier ! Les employés l’accepte,tout comme je le faisait a leur place il y a peu de temps en saison, avant de passer de l’autre côté du bulletin de paie.
Mon avis c’est qu’il y a trop d’offres, et que les prix pratiqués sont trop faible lorsqu’on travail ses produits de A à Z (j’entends par là qu’on utilise pas de bouillon cube mais qu’on fait sois même ses fonds de volaille...). Pour assumer les conventions collectives, la qualité et permettre une vie descente aux acteurs des entreprises de la restauration, il faudrait presque doubler les prix.
On irais moins souvent au Restaurant,puisque notre pouvoir d’achat resterait ce qu’il est.Du coup beaucoup mettrait la clé sous la porte, et resterait les meilleurs. Ceux qui répondent à un segment et qui ce différencie de la concurrence par les moyens qu’ils auront déterminé.
En tout cas, lors des entretiens d’embauche j’élimine d’emblée les candidats qui suggère la salade de chèvre chaud dans leur proposition de menu...