@ Christian Labrune
(SUITE ET FIN )
Nous ne sommes plus au temps de « une foi, une loi, un roi » qui fit
la France forte. « Le nationalisme
c’est la guerre » dira Mitterrand. Peut-être avait-il raison.
Personnellement, je pense qu’une nation forte c’est la paix. Une nation forte
c’est d’abord une langue unique qui ne
soit pas le sabir où cherche à nous conduire vicelardement notre
ministre de l’Education Nationale. Une nation forte c’est aussi une nation dont
tous les citoyens souscrivent à un passage terrestre unique dans le cadre d’une
laïcité stricte leur assurant une liberté de conscience totale. Enfin, une
nation forte c’est l’application d’une constitution et d’une loi uniques sur
tout son territoire.
Une nation forte aux prétentions humanistes
historiques ne devrait pas craindre de
renoncer unilatéralement à des armes capables de détruire l’humanité. Sa
confiance en elle devrait lui permettre d’endosser une vue anthropologique de
la condition humaine, ce qui la rendra encore plus forte (4). Car mieux vaut
une nation patriotiquement forte sans armes nucléaires qu’une nation
politiquement faiblarde avec des armes nucléaires.
Hélas, comme je l’ai craint plus haut, nous ne
sommes pas, en 2017, au mieux de notre force...
(1)Pour l’évêque Claude Dagens, confrère de René Girard à l’Académie
française, le philosophe était un « audacieux » traité en France « comme un
intrus » qui a « revalorisé la religion chrétienne en philosophie ». Le Figaro 5
novembre 2015
(2)Je pense notamment à son Origine des sciences cognitives
(3)Jean-Pierre Dupuy : "Parce que le pire est inéluctable, on est forcé
d’agir." Télérama 02/05/2009.
(4)Ne jamais confondre les vues opportunistes et politiques avec les vues
anthropologiques. Les premières accusent en vue de gagner alors que les
secondes analysent en vue de résoudre. Situation typique dans le champ de
l’antiracisme.
PS : OK, je vais lire les 3 ref que vous indiquez