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Commentaire de Durand

sur L'effrayante primaire de la belle arnaque populaire !


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Durand Durand 13 janvier 2017 23:39

@JMBerniolles


« Refaire l’histoire à sa manière est ce qui se pratique couramment.
Vous n’y échappez pas. »


Mais qui donc y échappe ?

Placez l’origine de la gauche où ça vous arrange dans l’histoire de France, mais n’oubliez jamais que ce n’est pas la gauche qui a initié la politique sociale « à la française » mais les Capétiens, inspirés par les évangiles...


« La révolution française ce sont nos racines, pour le meilleur et le pire effectivement. »

Vite dit, pour ne pas dire par qui et pourquoi la Terreur advint...


« Les racines de la gauche en France viennent du mouvement ouvrier, de Jules Guesde, Auguste Blanqui, de l’anarcho-syndicalisme, de la commune de Paris et du marxisme. »

Oui, ça c’est le cep originel sur lequel ont immédiatement prospéré toutes sortes de greffons aux fruits corrompus...

 Faiblesse, luxure et trahison, rapidement nappées, au besoin, de sauce humaniste :

– Colonialiste tant qu’il y eu bon Banania..., mais abolitionniste du Statut des Indigènes une fois les poches pleines...

– Pacifiste et munichoise quand sa gestion laissait l’armée à poil et que le germain menaçait..., collaborationniste dès la première heure...

– Guillotinant à tout va les amis cocos du FLN, mais abolissant – grand seigneur – la peine de mort pour propulser le Programme Commun...

J’en saute et des meilleures... 
Mais êtes-vous certain qu’il reste encore quelque chose de vivant de cette souche originelle..., ou bien d’autres racines, sorties des greffons parasites, ne puisent-elles pas plutôt – et de manière autonome – leur énergie dans les allées de pouvoirs trop souvent étrangers et les sous-sols d’institutions financières apatrides ?

Si la vraie gauche – et je le crois – c’est Guesde, Blanqui et les épisodes de la Lutte – aussi vite submergés qu’ils furent – que vous rappelez, dites-moi qui, hier et aujourd’hui, sans démagogie, vous semble ou vous a semblé inspiré du sens que ces « Parfaits » donnaient au Socialisme et du sacrifice ultime que nombre d’entre eux, firent à leurs convictions !

Personne ! 

À croire que la vraie gauche en France ne fut même-pas à la politique ce que le pointillisme fut à la peinture d’Art... 
Il n’y a pas même de quoi remplir un musée, des œuvres de ses auteurs occultés.

La Gauche, la vraie, n’a pas de bilan de gouvernement et ne peut pas en avoir : elle n’a jamais gouverné !


....
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