@JMBerniolles
D’en dire si peu, c’est aussi prendre le risque de n’être que lapidaire...
@izarn
Rien n’est historiquement simple à décortiquer pour les périodes que vous mentionnez...
Quand on en étudie les détails, on devient très circonspect, pour ne pas dire modeste, quant à l’éventuelle désignation des complicités coupables de ces barbaries dans le tumulte qui leur est propre...*
C’est pourquoi je m’en tiens à un certain recul et je m’intéresse surtout à comprendre les influences, les erreurs stratégiques, les défaillances d’Etat et les faiblesses des politiques gouvernementales qui ont fait le lit de ces périodes noire pour la France et tout ce qui ne lui a pas permis de les éviter.
On peut faite un parallèle avec la guerre en Syrie...
Comprendre parfaitement l’interaction des dizaines de groupes armés qui parfois s’affrontent puis fusionnent avant de se diviser ou de se subdiviser à nouveau est quasi impossible. Mais on peut comprendre les circonstances et les intérêts géopolitiques qui ont rendu cette situation possible.
Dans ce qui est l’Histoire, le passé, je cherche à tirer les leçons utiles permettant de ne pas réitérer pour la France, les errements qui l’on conduite trop souvent vers la remise en cause de sa propre existence...
À chaque fois, je constate que la France, ou l’idée historico-nationale que je m’en fais, à été trahie de diverses manières, aussi bien par des groupes politiques que par des individus, qui l’ont conduite, vonvolontairement ou pas, vers ces périodes de danger existentiel.
La France a été trahie par intérêt, par désintérêt, par vengeance, par cupidité, par facilité, par faiblesses, toutes sortes de faiblesses..., mais aussi très souvent par erreur, par ignorance, par effet de foule, par stupide esprit de contradiction, par absence de hiérarchie des priorités, souvent déterminée par des idéologies aveuglantes, empêchant toute lucidité et tout réalisme.
J’ai la faiblesse de constater que c’est particulièrement des gouvernement, des groupes ou des individus considérées communément « à Gauche » qui étaient aux responsabilités lors des périodes précédant ces crises.
Mais que les choses soient claires,... si j’en viens à douter de la destinée ou même de la vocation de « la Gauche » à prendre le pouvoir et à gouverner, ce n’est que pour mieux mettre en valeur sa destinée optimale pour l’intérêt de la France.
Par ce biais, il me semble comprendre le fond du programme de JLM, qui me semble davantage orienté vers la mise en place d’institutions nouvelles qui, une fois opérationnelles, dispenserait la Gauche de gouverner : l’essentiel de l’exécutif étant avant tout confié au peuple citoyen par différents moyens constitutionnels.
Si ce qui me semble être une révolution au sein de la Gauche française (une prise de conscience d’elle-même et de ses limites ?...) atteint son but, son retentissement sera universel.
*Voici une bonne illustration de l’intérêt de prendre du recul sur les positions accusatoires des uns et des autres dans la complexité de la collaboration...
« Un paradoxe français »
En lire quelques lignes est déjà édifiant...
