Le problème, à mon avis, ne situe pas dans l’impossibilité du financement, mais dans le manque évident de crédibilité d’un candidat du PS qui veut croire à un président PS social, après Hollande.
Déjà, il sait qu’il ne fera jamais ce projet, fût-il possible. Mais le but est de discréditer tous les projets sociaux, de candidats réellement à gauche, en disant, regardez, ce qu’ils proposent, je le propose. Or je suis le PS et donc ce projet est inconcevable.
ça procède d’une dialectique subtile.
Ensuite, pour financer un projet social, il faut attaquer les patrons par des actes. Et ça, jamais le PS ne le fera un jour. Par de belles paroles, déjà, il n’y arrive pas !
Le « Discours de la Raison » est en réalité le Discours de la Volonté patronale.
Et puis, ce revenu est tiré de quelles sources ? Si c’est pour siphonner les poches des salariés pour donner une obole aux plus précarisés d’entre eux, le Patronat n’y trouvera pas à redire, certes, mais dans ce cas, on va en réalité diviser les salariés, car ceux qui bossent vont avoir leur Pouvoir d’Achat diminué pour payer les chômeurs qui sinon crèveraient de faim et seraient massivement dans la rue.
La question est de savoir qui possède les moyens de production. Et avec le PS, ce sera toujours les mêmes.
Le PS se présentait comme une sorte de voie douce vers le Socialisme ... enfin il fut un temps où...mais depuis, tous les pays où les Sociaux-démocrates ont eu le pouvoir vivent le retour brutal au Capitalisme le plus rétrograde ... pour les salariés ( et le plus moderne pour les patrons).