@Olivier Perriet
Votre
critique de l’article se veut pertinente, précise, constructive et c’est très bien.
Mais elle
doit aussi passer l’épreuve de la critique.
« »minoritaire« :
que savons-nous de la représentativité de tels mouvements dans des pays où le
président est élu à 99% ? »
Si la contestation du pouvoir syrien avait
été majoritaire, pensez-vous que le gouvernement syrien aurait pu soutenir l’assaut
(armes, financements, 50% de mercenaires étrangers) de la coalition
USA-AS-Quatar-Turquie-France-GB durant 5 ans ? Non, certainement pas, Bachar El Assad aurait été balayé. Cette contestation
était donc certainement minoritaire (ce qui ne signifie pas illégitime), c’est du
moins le plus probable.
« »modèle préfabriqué des
révolutions arabes" : ce n’est pas parce différents pays ont connus
la même chose dans la même période que le scénario a été convenu d’avance à
Hollywood »
Vous n’avez pas bien compris le sens de « préfabriqué »
qui sous-entend une intervention préalable dans les affaires internes des pays arabes
afin de préparer et encourager ces mouvements. Ce qui n’est pas le cas pour les
révoltes des années 60-70. Une critique pertinente devrait donc porter sur le terme « préfabriqué »
utilisé dans l’article.
« Pour la blagounette, je vous
rappelle que la première vague de contestation, ce n’est pas la Tunisie en 2011
mais l’Iran en 2009. »
La blagounette est assez mal choisie quand
on pense au bilan US en Iran (Mossadegh …). Pour 2009, il est vrai, c’est moins évident et peu documenté.