@Olivier Perriet
Vous faites une erreur dans votre commentaire.
La Russie était satisfaite du status quo avant l’Euromaïdan de 2013.
Dans le cadre de la CEI, l’Ukraine exportait ses produits industriels en Russie et elle bénéficiait de substantielles réductions de prix sur ses achats d’hydrocarbures à la Russie.
C’est l’UE sous la pression de la Pologne et de la Suède qui a proposé un partenariat à l’Ukraine sans tenir compte des intérêts russes. L’UE a carrément dit à Poutine que ce n’était pas ses affaires.
Avec ce partenariat, l’UE pouvait exporter ses produits en Ukraine sans taxes et ces produits pouvaient être réexportés en Russie aux conditions de la CEI.
C’est comme si un pays de l’UE concluait un accord avec la Chine pour ne pas taxer les importations et qu’il pourrait ensuite les écouler en UE. C’est assez surréaliste et l’UE fermerait immédiatement ses frontières avec ce pays.
C’est exactement ce que la Russie a fait avec l’Ukraine.
Vous oubliez aussi qu’après le coup d’Etat de février 2014, il y a eu une vague antirusse en Ukraine centrale et occidentale sans qu’il n’y ai eu la moindre provocation russe.
Vous ne vous souvenez plus des séances de « qui ne saute pas est un Moskal » (
lien), du mort aux Moskals, du premier acte des putschistes qui fut d’interdire l’usage de la langue russe dans toute l’Ukraine (écoles, documents administratifs, signalisations etc), des massacres de Kherson et d’Odessa ou de l’assassinat de dizaines d’opposants à l’Euromaïdan.
En réaction, la Russie a mis fin au régime de réduction de prix pour les hydrocarbures.
Comme dit Poutine, si votre fiancée flirte avec un autre, c’est à lui de payer l’addition au restaurant.