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Commentaire de Layly Victor

sur Notre ennemi, le capital : Jean-Claude Michéa démonte le système libéral et ses tartuffes de service


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Layly Victor Layly Victor 20 janvier 2017 12:27

@JL
Votre commentaire montre que vous n’avez pas lu les livres de Michéa ou que vous n’avez rien compris, ce qui peut très bien arriver : c’est un solférinien-écolo et germanopratin qui m’a fait connaître Michéa. Comme il me considérait comme un type « d’extrême droite » parce que, dans les conversations de machine à café, je ne cachais pas mon amour profond et sincère du peuple et de la France et mon affection sincère pour la classe ouvrière meurtrie et humiliée, il voulait me ramener à la « raison » par de saines lectures. Comme il avait lu « l’empire du moindre mal » avec des lunettes idéologiques déformantes, il avait cru que c’était un livre de soutien à la gauche solférinienne. Quelle erreur !


A aucun moment, Michéa ne confond la gauche d’autrefois, celle de Gramsci et d’Orwell, avec la gauche solférinienne et franc-maçonne, ce ramassis de traîtres et de prédicateurs de la mort totale.
Michéa le dit d’une façon on ne peut plus claire : les deux piliers du système capitaliste libéral sont la droite et la gauche, le rôle de la droite est de faire tourner la machine économique, le rôle de la gauche est de démoraliser les peuples. Il parle bien sûr de la gauche solférinienne, émanation de la petite bourgeoisie et de la bourgeoisie infectes et amorales. 

Michéa est un moraliste (excusez le gros mot) au sens d’Orwell. Cette morale populaire qu’Orwell nomme « common decency » et que détestent par dessus tout les vampires de St Germain.

Comme l’a si bien dit Finkielkraut, c’est un « conservateur tragique ». Le conservateur usuel était quelqu’un qui voulait que rien ne change si possible, ou du moins qui avait une appréhension du changement. Ce type d’individu a disparu, balayé par des décennies de bombardement médiatique permanent sur le thème du soit-disant « progrès » (progrès qui n’exclut pas chez les journalistes une haine farouche de la science et de la connaissance).
Le conservateur tragique, dont je suis, est celui qui voit sans espoir disparaître tout ce que nos ancêtres de tous les pays ont mis tant de siècles à construire : la littérature, la poésie, les mathématiques, la science, l’honneur, le respect, la dignité, la musique, l’art, la culture populaire, les traditions des peuples, la mère patrie, l’amour de la mère : la mort totale, sous les vivats des franc-maçons germanopratins.
J’ai perdu récemment un ami. Autrefois, quand on perdait un ami, ou un parent , on se disait qu’il allait continuer à voir le monde à travers nos yeux, car on n’oublierait pas ses pensées. Aujourd’hui, on se dit que dans quelques années ses pensées, celles de nos chers parents, de nos chers professeurs, de nos chers compatriotes qui ont fait notre beau pays, auront disparu. C’est ce que j’appelle la mort totale.

Donc, pour répondre à votre question, devant ce désastre, la question de savoir qui est « de droite » et qui est « de gauche » me paraît bien dérisoire.

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