Effectivement Olivier est raisonnable quand il dit :
« un peu tôt pour juger définitivement, vous ne trouvez pas ? »
Sinon,
la grille de lecture de l’antinomie entre les nations avec laquelle on
nous appris à regarder l’histoire depuis notre tendre enfance n’est, en
plus, pas nécessairement la plus pertinente comparée à celle de la lutte
des classes.
En particulier quand vous dites ;
"La puissance économique et commerciale acquise par l’Allemagne est un
problème pour les autres bourgeoisies européennes, mais aussi et cela
est beaucoup plus grave pour Mme Merkel, pour les États-Unis eux mêmes."
Mais
non, car ce sont les mêmes bourgeoisies pour lesquelles les frontières nationales n’existent
pas. Les difficultés économiques des nations sont pour eux une
opportunité pour piller les peuples, les gens qui produisent des
richesses, en privatisant les biens collectifs acquis depuis plusieurs
générations.
La guerre réelle est aussi une opportunité pour
racheter par appartement les pays vaincus via la dette et les dommages
de guerre à rembourser aux vainqueurs.
Or l’UE a déjà ouvert les portes en grand. Ouvrir nos marchés aux pays tiers était l’objet même de la construction de l’UE.
Voir
les origines de la construction européenne sur le site de l’UPR.
Cependant, ce n’est plus les Etats-Unis qui en profitent exclusivement
mais d’autres pays tels que la chine.
Si de surcroit TRUMP constatait
que la soumission au lobby militaro-industriel qui veut débarquer des
chars et en déverser des bombes sur le continent n’est plus le meilleur
plan pour faire fortune, la nouvelle donne ne serait pas de nature à
nous faire sombrer dans le désespoir, non ?
Voir la conférence d’Annie Lacroix Riz
Le choix de la défaite
https://youtu.be/IU3FZlKmTQA