Je ne me salirai pas à répondre pas aux insultes d’un troll glauque mais je persiste et signe : l’euthanasie est un assassinat médical.
Sous
la pression de très nombreux imbéciles heureux de son genre, le
gouvernement en arrivera un jour prochain a autoriser la mise à mort des vieux, des
handicapés, des trop malades, bientôt pourquoi pas des trop moches,
des trop récalcitrants à l’idéologie dominante « pour
abréger leurs souffrances ». A la discrétion des autorités
médicales ou à la demande des familles des « impétrants »
à l’euthanasie. Euthanasie, tiens, en voilà un joli mot ! Ça
fait savant, propre sur soi, pas comme ces vieux qui bavent, pissent
et se chient dessus. Et qui coûtent si cher à la Sécu !
Pourtant, le meurtre par empoisonnement d’une personne, ça a un
nom précis : ASSASSINAT
Il
serait bon de jouer l’honnêteté intellectuelle : en finir
avec la vie, est-ce la demande du malade ou celle de sa famille, de
son entourage ? Il faut se méfier de ce premier réflexe qui se
veut altruiste et compassionnel : abréger les souffrances du
malade en accédant - voire en lui suggérant (la volonté affirmée
de mourir « dans la dignité » nait dans l’esprit d’une
personne consciente et lucide, bien en amont des angoisses du
grabat !) – de mettre fin à ses jours. Au-delà de l’euthanasie,
l’assistance au suicide par respect de la liberté d’une personne qui
veut mourir tangente la non-assistance à personne en danger. Ce qui
compte, avant tout, c’est d’abattre la souffrance, pas de tuer le
souffrant.
En
Belgique, les vieux sont terrorisés à l’idée d’aller à
l’hôpital. Ils ont même, je crois, autorisé l’assassinat légal des enfants,
c’est la porte ouverte à l’eugénisme. En Hollande, les vieux
émigrent en Allemagne parce qu’ils pensent que dans ce pays, où
avec Hitler l’euthanasie a été pratiquée à l’échelle
industrielle, cette horreur ne sera jamais autorisée.
Ces
lois sociétales soi-disant modernistes « d’optimisation de
la vie » (euthanasie, suicide assisté, gestation pour autrui)
seront-elles imposées à la masse populaire par les puissants
lobbies de bobos influents ? Eux-mêmes manipulés par le culte
du pognon de la société ultralibérale : élimination des gens qui
ne seront plus productifs, économies conséquentes sur les
retraites, remise à flot de la Sécu. Une journée d’hôpital coûte
cher à la collectivité donc, en ces temps d’austérité, abréger
la vie ou suggérer aux patients que ce serait mieux qu’ils cessent
de vivre parce que leur vie est devenue indigne va faire faire à la
société de substantielles éconocroques !
Vous
croyez que je pousse le bouchon un peu loin ? Aux Pays Bas, la
question du vieillissement de la population et de son coût pour la
société a été clairement posée puis lâchée tant elle choquait
la population…
Et
vive la vie, bordel !