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Commentaire de Mordicul

sur Accidents du travail : 2 fois plus de morts intérim - interview de la CGT Randstad France


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Mordicul 22 janvier 2017 10:56

"Le PRCF et sa commission Luttes apporte un soutien sans réserve à la lutte que mènent les travailleurs précaires pour que le travail soit un lieu d’épanouissement et nom un lieu de mort.« 

D’accord, j’en parlerai à mon cheval !!

Le travaille en intérim ou en générale est très épanouissant...ok j’étais pas au courant ?

Déjà, je pisse à la raie des syndicats qui ne le sont plus que de nom, ne servent à pas grand chose si ce n’est de faire des adeptes puisqu’en vérité ce n’est plus qu’une question de croyance.Ils ne leur reste plus qu’à être canonisé par le vatican comme saint dica priez pour nous.

Beaucoup de chiffres ...encore et comme d’habitude, ça changera pas ! Cela me rappelle mes années passés au sein de systèmes de sécurité divers en BTP et industrie. On fait des bilans, on palabre pendants des heures et comme au bistro on refait le monde du travaille avec des SI. On se caresse les égos avec douceur, tantôt avec un peu de punch viril mais à part une poignée d’individus moins mathématicien, plus »humain« - pas grand chose sera fait.

Dans les maisons closes de l’intérim, le problème est très souvent de l’ordre de la soumission, pas celle de la pratique SM ou autres , bien moins morbide d’ailleurs, mais celle de la subordination aux clientélisme que pratique ces établissement. Non seulement il fournissent un travail précaire mais aussi des conditions matériel et psychologique tout aussi précaire. D’après le code du travaille et conventions collectives, celui ci doit fournir les équipements et directives de sécurité individuel à leurs intérimaires, ce qui est rarement fait. Pas beaucoup d’intérimaires osent demander ces équipements qui souvent leur sont refusé , voir jamais proposé par le responsable d’agence qui en fait très souvent l’économie. Cela lui sera rapporté sur sont bilan de gestion comme étant positif sur les frais de fonctionnement de l’établissement.

La plupart des intérimaires rencontrent des conditions de travaille abominable qu’ils ne peuvent pas dénoncer pour diverses raisons. Beaucoup n’ont aucune compétences dans ce domaine pour le faire correctement et faire remonter les infos à qui de droit. Beaucoup acceptent (parce qu’il sont précarisés) ces conditions sans rien dire de peur de se voir écourté la mission, voir son espérance d’être embauché ou même de pouvoir continuer à travailler pour sa maison close d’intérim qui s’empressera de le remplacer par un autre plus docile (très con) qui à l’habitude (qui tue) de faire des missions chez les laboratoire Pavlov comme cobaye et sponsorisé par la société Beghin Say.
Les agences intérim ne voient pas d’un bon oeil les intérimaires qui refusent une mission ou les conditions de travaille ne sont pas respectées. Bien souvent elles arrêtent de proposer vos services à leurs clients pour que vous alliez voir ailleurs parce que vous les dérangez. Les syndicats intérim, c’est juste du folklore pour se donner bonne conscience et surtout faire croire que c’est un soucis qu’ils prennent au sérieux. C’est surtout vrai du côté économique car l’agence ou le groupe, pour un taux d’accident avéré peut se voir affublé d’un malus qu’il devra payer auprès de la CRAM sur l’ensemble de sa masse salariale selon le statut déposé auprès des instances publique.
Ces malus peuvent êtres gargantuesque et provoqué parfois (rarement quand même) le dépôt de bilan de ces entreprises »inconsciente". Comme pour une assurance voiture, ce malus prendra des années sans accidents pour être diminué. C’est sans doute une des raisons pour que certains groupes immenses découpent celui-ci en divers petites entités séparées.
Ce malus est la charge de la maison close d’intérim si la personne concerné est un de ses esclaves employés. Du coup la société utilisatrice est dégagé de cette responsabilité financière puisque l’intérimaire ne fait pas partie intégrante (administrativement parlant) de ses effectifs. Du coup l’entreprise utilisatrice moribonde peut ne pas se sentir concerné sauf peut être pour amuser la galerie des glousseurs de salon que sont très souvent les institue de sécurité que sont la CRAM, OPBBTP, inspection du travail, syndicats et autres comité d’entreprise à une patte. 
C’est malheureux mais trop souvent, les accidents de travaille sont autopsié du point de vue financier, et rarement comme le drame humain qu’il représente pour les témoins et la famille des victimes.
On pourrait aussi dénoncer le coût exorbitant et souvent peu justifié du matériel et équipement (parfois obligatoire) que les entreprises doivent fournir selon le type de chantier qu’elles effectuent.Croyez moi c’est rarement le cas sauf si cette responsabilité est vraiment prise par une personne responsable et compétente qui saura s’émanciper de sa subordination et communiquer correctement avec sa direction pour obtenir les moyens dont elle à besoin pour réduire les accidents. Les arguments forts pour se faire sont très souvent financier avec la direction et services concernés.
Je vais m’arrêter là car sinon je serrais dans l’obligation d’écrire des tas de pages pour établir un bilan désastreux qui finalement serai une dénonciation de l’hypocrisie générale dite en messe basse des initiés qui bien trop souvent se trouvent entre le marteau et l’enclume du monde du travaille ou le nerf de la guerre sera et restera toujours l’argent.


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