Existe-il, a-t-il jamais existé dans les sociétés humaines
des mouvements spontanés ?
Même les jacqueries ou les révoltes d’esclaves étaient
téléguidées, manipulées pas quelque puissance hostile au pouvoir en place dont
le but était de renverser les puissants en place pour les remplacer en
utilisant, en canalisant l’énergie de la colère des masses mécontentes.
Que ces marches
féminines se trompent de cible est une évidence. Les mouvements féministes
ont toujours eu cette tendance à croire, par exemple, que leur ennemi était le
mâle et non pas la structure de la société qui impose des relations machistes
pour assurer la transmission des richesses d’une génération à l’autre par un
système complexe d’héritage. Leur réactions étant le plus souvent épidermiques,
on ne peut pas s’attendre à un diagnostic exact, ni à un traitement adapté des
malaises.
Non seulement Soros se frotte les mais, mais je ne serais
pas autrement surpris d’apprendre que les moyens et les réseaux dont il dispose
ont été mobilisés pour soutenir les aspects logistiques du mouvement, si ce n’est
pas l’avoir organisé.
Pour autant, cela ne signifie pas que l’arrivée de Donald
Trump soit une bénédiction pour les pacifistes.
Les ennemis de mes
ennemis ne sont pas forcément mes amis. Trump et les forces qui l’ont amené
là où il est ne veulent plus des « proxi-wars » ni des « false-flags ».
Ils ont compris que le prix ces manigances compliquées destinées à se refaire
une virginité était trop élevé et que le résultat n’était pas probant. Cela ne
veut pas dire qu’ils ne veulent pas faire la guerre ! Ils la feront
autrement, et salement.
Que l’élection de Trump ait débarrassé la scène de figures
aussi haïssables que le couple Clinton et John Kerry ne signifie pas que l’horizon
se soir éclairci. D’ailleurs, Israël reste d’un calme olympien qui peut faire
craindre le pire.