@lermontov
"Ce
que tu dis là, c’est la justification de Trump, que tu crois sur parole,
vraisemblablement."
Sur
ce coup-là, oui. Puisque, dans la foulée, il a reconnu qu’il arrosait aussi
bien les démocrates que les républicains. De son côté, le site Politico
a parlé d’un don de 100’000 dollars à la fondation Clinton, et Trump est
assez superbe pour avoir voulu se payer le couple présidentielle.
"Cette
justification n’a été nécessaire que parce qu’il a été rendu public des liens
possibles entre Clinton et Trump ; mais nul d’entre eux n’avaient fait
part préalablement de ces liens."
Il y avait cinq cents invités au troisième mariage de Clinton, dont
Schwarzenegger, Cassius Clay, le prince Charles, Elton Jones, Heidi Klum, Tony
Bennett, Don King, Paul Anka, et d’autres célébrités dont les noms ne me disent
rien, les pipoleries n’étant pas mon bol de pure malt. Que les Clinton et Trump se marrent ensemble sur d’innombrables photos, faisait alors partie de la prestation.
D’ailleurs, si on voulait se lancer dans ce genre de considérations, on devrait plutôt retenir les compliments adressés à la Clinton, lors du lunch ayant suivi la prestation de serment, vendredi passé.
« Autre
point important : new yorkais tous les deux, ils fréquentent les mêmes
cercles. »
Justement non. Le Donald n’a jamais été admis par la gentry américaine
en raison de ses manières et son langage de grutier, ainsi que de ses extravagances de parvenu.
« Le
discours de Trump, celui qui l’a fait élire, c’est en fait le discours typique
critique et prérévolutionnaire/insurrectionnel que l’on trouve sur le web. Ce
n’est pas en fréquentant l’ouvrier métallo condamné au désoeuvrement qu’il l’a
trouvé. »
Je n’en sais rien, je ne pas connais le style
prérévolutionnaire/insurrectionnel, parce que si je ne m’intéresse pas aux potins
mondains, je ne perds pas non plus mon temps avec les émois fantasmatiques d’adulescents
groupusculaires.