@lermontov
"En l’espèce, il y a plainte contre
Trump, ce n’est pas un ragot."
Quand on songe à la masse de pognon qu’il y avait à retrousser sur ce
coup-là, on s’étonne quand même que cette Katie Johnson ait attendu la dernière
phase des primaires républicaines pour se manifester.
"...la Walter parle du
pizzagate..."
Je n’en fais pas davantage cas, j’ai échappé depuis longtemps à ce
travers trop répandu qui consiste à croire ce qui nous arrange, parce que ça
nous arrange.
"je cherche simplement des éléments
pour me déterminer."
Pour ma part, je juge aux actes et à certaines paroles aussi.
Et il y en a un certain nombre qui m’ont déjà bien plus, à commencer
par le retrait des Etats-Unis du TPP, qui sonne, évidemment, le glas du TAFTA ; l’appui qu’il offre à Teresa May, contre l’association de malfaiteurs qui sévit
depuis Bruxelles : ses ouvertures en direction de Poutine ; la manière dont il
traite les merdiateux ; son engagement à "poursuivre
une nouvelle politique étrangère en prenant en compte les erreurs commises dans
le passé. Nous allons cesser de renverser les gouvernements d’États étrangers ». (Discours de Cincinnati, le 2 décembre 2016).
Son discours d’investiture (1’461 mots, c’est
pas la mer à boire) est un morceau d’anthologie qui passera à la postérité… s’il
lui est fidèle, en n’hésitant pas, au besoin, à jouer son électorat contre le
parti républicain (voir son attaque contre l’establishment de Washington en
présence de tout ce même establishment, Obama compris, c’est géant !). A
partir de :
« Pendant trop longtemps, un petit groupe, dans notre
capitale, a récolté les avantages du gouvernement tandis que le peuple en a
assumé le coût. »
On dira « Ce
sont des paroles, des promesses, qui n’engagent que ceux qui les croient »,
mais ce sont des paroles d’après-victoire et d’aucuns, dans les médias
mainstream, ne se sont pas privés de critiquer ce discours qui… ressemblaient à
ceux qu’il tenait pendant la campagne électorale. N’en déplaise à Flamby…