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Commentaire de eric

sur Pénélope, du travail au blanc ?


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eric 26 janvier 2017 13:48

@Fergus
Heureusement, il y a aussi des journalistes.

Paru en 2008, « Le vrai Canard », de Karl Laske et Laurent Valdigué, édité chez Stock, décrit « la face cachée du Canard enchaîné » et son fonctionnement.

Bien sûr, l’hebdomadaire satirique a immédiatement dénoncé une opération menée contre lui par on ne sait quels malveillants : habitué à attaquer les autres en toute impunité, il a mal supporté qu’on regarde dans son arrière-cour…

Parmi les révélations de ce livre, le système des enveloppes distribuées chaque année dans la foulée de l’assemblée générale des actionnaires, qui arrête le bilan et le compte des résultats de l’exercice. (La société éditrice gagne chaque année entre 5 millions et 6 millions d’euros, parfois plus).

Lisez :

« Ça commence à 18 heures [raconte un journaliste]. Ce n’est pas une distribution à proprement parler. La comptable passe discuter avec chacun et lui remet son enveloppe. Dans le temps, il paraît qu’il y avait du liquide à l’intérieur. Aujourd’hui, c’est un chèque. »

« Les journalistes du Canard sont parmi “les mieux payés” de la place de Paris, et ils le savent bien. “Les rédacteurs ont un salaire fixe – le salaire moyen se situant aux alentours de 3 750 euros –, trois mois de salaire double et une prime versée en deux fois.” Leur salaire est généralement doublé. Et 7 500 euros n’est encore qu’un salaire mensuel moyen d’un journaliste confirmé. Selon nos informations, les dirigeants du Canard, quant à eux, émargent à hauteur de 200 000 euros net annuels. Ce qui les place dans la fourchette des meilleures rémunérations de la “grande presse”. […] L’entreprise affiche aujourd’hui 81 salariés, que Le Canard dispense d’un comité d’entreprise. “Le PDG – en l’occurrence, moi – signe tous les ans un constat de carence, explique Michel Gaillard. Ce document, adressé à l’administration, constate qu’aucun salarié ne s’est porté candidat à l’élection d’un comité d’entreprise. Il faut croire que les salariés du Canard, qui en sont aussi les actionnaires et élisent chaque année les membres du conseil d’administration, n’éprouvent pas le besoin d’être représentés dans d’autres organes.” »

Il n’est pas étonnant de voir toutes les katibas de gauche se rallier à l’indignation du Canard. Comme lui, elles ont beaucoup à perde si on remet l’argent du peuple au service du peuple.

Aujourd’hui, le Canard défend son beefsteak. C’est humain, Mais aussi son honneur, Pensez ! Une femme ! Attachée parlementaire ! presque aussi bien payé qu’un rédacteur du Canard  ! Pourquoi pas la parité ou la création d’un comité d’entreprise pendant qu’on y est...


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