@Pere Plexe
"Non le plein emploi ne reviendra pas tel qu’il existait durant les trente glorieuses.Oui on assistera à une destruction conséquente d’emploi.Tout
les organismes de prospectives le disent et l’écrivent. Le mythe de la
« destruction créative » à vécu.Il n’y a pas débat sur ce point."
Ce fameux débat n’existe vraiment pas, le choix n’est pas qu’entre une grande classe pauvre à 750/mois ou une grande classe pauvre au revenu similaire mais provenant de caisses différentes.
Si vous avez les moyens du RU, il y a plus efficient. 750 est une charge pour la nation et 750 sont largement suffisants pour des charges salariés.
Catégorie A : 3473100 * 35h/semaine * 47 semaines = 5 713 249 500 heures
(presque 6 milliards d’heures). Avec 6 milliards d’heures, on ne peut
rien faire ? N’y a t’il pas des choses plus efficientes à faire ? N’y a
t’il pas des utilités, non rentables dans un système commercial mais
rentables dans un système d’utilité publique.
Dépendance des
personnes âgées, éducation, formation, tourisme, écologie, etc ... Un
tas de métiers pourraient exister dans ces secteurs non couverts si on
créait pour une durée au moins fixée à un quinquennat, des emplois
normaux mais détaxés à 100% des charges et 100% de tout crédit d’impôt
pour l’employeur public ou privé. Ca ce serait le plan court terme, la
machine à retourner la pente infernale en attendant qu’une machine à
donner de l’élan existe.
Quant aux charges, si on fait le compte,
toutes caisses confondues, du coût du chômage sur santé, éducation,
allocations, délinquance, assurances, etc ...
Quant à l’induit ...
ex : des touristes guidés par ces nouveaux emplois, ça rapporte ou pas ?
ça remonte les classements TripAdvisor ou pas ? Plus de mômes qui
savent lire, sur le long terme c’est bon ou pas bon ? Des personnes
moins malades, ça coute plus cher ou moins cher ?
En résumé, ne pas perdre une heure ne coute pas plus cher que de la perdre. Ce n’est pas de l’humain, c’est de la comptabilité.