@ Bonjour Hervé,
Malheureusement, je ne peux que te rejoindre dans ton constat. Cela me fait toujours penser à l’excellent Henri Laborit qui disait à la fin du film « Mon oncle d’Amérique » (1980) : « Tant que l’on aura pas diffusé très largement à travers les homme de cette Planète, la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent, tant que l’on aura pas dit, que jusqu’ici cela a toujours été pour dominer l’Autre ; il y a peu de chance qu’il y ait quelque chose qui change ! »
C’est Le Gaïagénaire qui a fait référence à ton article, mais cela m’a permis de lire la réponse que tu lui avais donnée il y a déjà plus deux ans à propos de la « solution miracle » qu’il n’a de cesse de proposer ici et ailleurs. Je n’aurais rien à rajouter, ni rien à enlever de ce que tu lui as déjà répondu. L’être humain est un animal social par excellence et comme le dit un proverbe africain : « il faut tout un village pour élever un enfant ». Faire peser cette responsabilité sur les épaules d’une seule catégorie de personnes, c’est faire courir de grands risques à toute la société. Selon moi !
Nous vivons effectivement une époque où la question de survie va se poser de plus en plus. C’est à ce titre que j’expose la théorie de la perversion narcissique, car loin des poncifs éculés de sa présentation dans certains « merdias », elle donne surtout des explications qui nous permettent de prévoir les réactions des gens et l’évolution de la société lorsque les individus qui la compose sont en mode de survie (la perversion narcissique est une défense de survie).
Plus généralement, il est vrai que nulle part nous apprenons comment exercer notre esprit critique, nos facultés de discernement, notre sens de l’analyse ou notre raison (bon sens) qui ne peuvent se développer que si nous prenons conscience des pièges (ce que les psychologues appellent désormais les biais cognitifs) de la pensée. Il faut une volonté personnelle et un travail sur soi même que peu de gens entreprennent. Dans ces conditions et à défaut d’un enseignement tel que le préconise Henri Laborit, nous pouvons nous préparer au pire. C’est échéance est maintenant perceptible par de plus en plus en monde. Peut-être faut-il en passer par là pour arriver au changement de paradigme qui nous permettra de sortir de cette âge « barbare ». La quête de notre humanité reste encore à accomplir.
Bien à toi,