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Commentaire de lermontov

sur Emma Bovary ou l'impossibilité du deuil de la transcendance


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kalachnikov lermontov 28 janvier 2017 23:05

@ Uleski

Baudelaire voyait plutôt en Emma Bovary un homme, un personnage très masculin. Voir ici la critique qu’il commit dans ’l’Artiste’ :

http://www.bmlisieux.com/litterature/baudelaire/bovary.htm

Dire de Baudelaire qu’il était misogyne, c’est superficiel ; car ce n’est pas le facteur du genre qui dans sa pensée est discriminant.

"L’imagination, faculté suprême et tyrannique, substituée au coeur, ou à ce qu’on appelle le coeur, d’où le raisonnement est d’ordinaire exclu, et qui domine généralement dans la femme comme dans l’animal ;« = généralement ne signifie pas tout le temps.

 »L’hystérie ! Pourquoi ce mystère physiologique ne ferait-il pas le fond et le tuf d’une oeuvre littéraire, ce mystère que l’Académie de médecine n’a pas encore résolu, et qui, s’exprimant dans les femmes par la sensation d’une boule ascendante et asphyxiante (je ne parle que du symptôme principal), se traduit chez les hommes nerveux par toutes les impuissances et aussi par l’aptitude à tous les excès ?" = Baudelaire ne croit pas du tout que l’hystérie est spécifiquement féminine, ce qui est un propos hardi et révolutionnaire pour l’époque (la macédoine freudienne est plus tardive, par exemple).

Etc, etc.


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