@ Le Gaïagénaire,
« Féminisme victimaire »... une expression qui n’a strictement aucun sens dans le contexte dans lequel elle est employé habituellement. Le victimaire étant le bourreau, l’exécuteur, il est notable que l’adjectif « victimaire » désigne l’exact contraire du substantif masculin. Encore une belle perversion du langage (l’adjectif « victimaire » n’est pas reconnu dans la langue française).
« Pascal Marot, homme doublement subjugué payant pensions. » Qu’en savez-vous ? Encore une fois vous jugez sans connaître ce qui ne peut être que le fruit de votre propre subjectivité. Mais je crois que vous mettez-là le doigt sur un point essentiel : LA pension. L’enjeu des enjeux de tous les couples qui se déchirent au delà des intérêts de l’enfant.
« Le père prend soin de la femme-mère qui elle prend soin des bébés. » Autrement dit vous préconisez que rien ne change, ou plutôt que les choses puissent en revenir au bon vieux patriarcat où les femmes se devaient obéissance et soumission au « père qui prend soin de la femme-mère ».
Bref, il faut que tout change pour que rien ne change.
Ce faisant, vous ne définissez toujours pas ce que sont pour vous les « hommes roses ». Et dans votre insistance à mener une propagande afin que « tout change pour que rien de change », vous ne percevez même pas le caractère misogyne de votre solution miracle ?
Il est inutile d’insister pour vous faire dire ce que vous n’avez pas envie de dire et ce quelle qu’en soit les raisons. Mais pour votre propre salut et votre bien-être, vous feriez mieux de travailler sur vos peurs des femmes au lieu de chercher à leur faire porter toute la misère du monde. Quand vous aurez compris que le mal ne vient pas des femmes, mais plutôt de la peur qu’elles inspirent du seul fait qu’elle puisse donner la vie, vous aurez accompli un grand pas en avant. Et cette peur est à combattre en chacun de nous, hommes ou femmes, bien que la façon d’y faire face soit différente pour l’un ou l’autre des deux sexes.
Votre solution miracle est d’autant plus à côté de la plaque que vous pervertissez totalement les écrits de Christiane Olivier qui préconise que partout où il n’y a que des femmes pour élever les enfants, il faut qu’il y est des hommes qui jouent le rôle de tiers séparateur dans l’éducation de l’enfant et ce dès la naissance. Nous sommes donc là loin du « père qui prend soin de la femme-mère qui elle prend soin des bébés ».