@babadjinew
Il suffisait pourtant de lire...
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De cette conclusion il ressort qu’une conception véritablement
socialiste du partage du travail, c’est d’abord le partage du temps de
travail globalement nécessaire pour répondre aux besoins sociaux réels,
et donc la durée moyenne individuelle de ce temps de travail ne peut pas
être fixée de façon arbitraire.
Il est probable, et même évident, vu les moyens modernes de
production, qu’elle soit très inférieure à ce qui se pratique
actuellement sous le capitalisme, où certains sont surchargés de travail
« rentabilisé » et d’autres rejetés dans la précarité et le chômage.
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Donc, dans cette logique, il y a plein emploi potentiel, car tout le monde a au moins droit à sa part de ce temps de travail global, et elle est, par définition, égale à la moyenne socialement nécessaire...
C’est l’équilibre global qui définira si elle est de 30, 31, 32, ...35 heures.... Ou plus, mais logiquement, et presque forcément, beaucoup moins, en fait.
Dans la mesure où cet équilibre repose sur la satisfaction des besoins essentiels, en termes de production et de services, la valeur « numéraire » du salaire (Production et services étant socialisés, les prix sont fixés en fonction...) représente nécessairement de quoi les réaliser pour chacun....
Elle représente donc, pour l’essentiel, la part de la valeur-travail apportée par chacun...
Pour l’essentiel, car une part (*) est nécessairement « resocialisée », dans cet équilibre, pour les retraites, les invalides, etc... Toutes situations de nécessité sociale, mais quasiment pas de chômage, en fait, sauf transition entre deux emplois, etc...
Dans un tel équilibre la sphère de la « gratuité » peut être extensive, dans la mesure où rien n’est « gratuit » en fait, mais équilibré, en termes de valeur-travail, qui n’a pas forcément besoin d’être exprimée en « numéraire ».
Luniterre
(* Une autre part étant également dévolue au développement global de cet équilibre.)