@Ar zen
Mais Ar Zen, arrête de raconter n’importe quoi. Pas une personne au monde n’a jamais interprété l’article 5 de la Constitution comme imposant au Président de la République d’être le gardien du moindre codicille de tous les milliers de traités internationaux signés par la France, ce que tu dis est absolument ridicule et ne rime à rien.
Lis-le jusqu’au bout d’ailleurs Ar Zen cet article 5 de la Constitution. Dans la même phrase où il est dit que le Président de la République est le garant du respect des traités il est dit qu’il est également garant de l’indépendance nationale. Dans la même phrase.
Alors arrête de faire chier et de raconter n’importe quoi, de faire dire à des principes ce qu’il ne dise absolument pas.
Tu persistes à te borner dans une vision juridique qui est non seulement fausse (puisque tu fais dire à des articles et à des principes ce qu’ils ne disent pas et que tu leurs donnes un effet qu’ils n’ont pas), mais en plus complètement hors de propos : la question n’est pas juridique mais politique.
Si on rêve un peu et que Nicolas Dupont-Aignan est élu à la présidence de la République, et bien il fera comme il a dit, il cessera d’appliquer les clauses des traités les plus contraires à l’indépendance nationale et au plus élémentaire respect des droits humains comme par exemple l’odieuse législation sur les travailleurs détachés. Dans la minute et il aura raison de le faire !
Pour la renégociation, on a déjà eu cette discussion à la con. De deux choses l’une : soit, mais effectivement cela m’étonnerait, Nicolas Dupont-Aignan se soumet à la procédure de l’article 48.
Si j’ai dit que cela m’étonnerait beaucoup, c’est parce que cette procédure est très contraignante, longue et ne correspond pas aux enjeux de la renégociation voulue par Nicolas Dupont-Aignan.
Soit, NDA renégocie avec tous les pays qui le souhaitent et adopte un nouveau traité qui annulera le précédent. Un point c’est tout. Et aux éventuels pays qui voudraient rester dans ce qui restera de l’UE, on leur dira libre à vous.
Et encore une fois, si cela ne marche pas, et bien nous sortirons de l’UE purement et simplement, que ce soit par l’article 50 ou par dénonciation unilatérale.
Il n’y a absolument aucun pb, je suis bien évidemment très sommaire mais tous les cas sont prévus et il faut arrêter de se faire des noeuds au cerveau.