@alinea
Vous ne reviendrez pas mais c’est pas grave, je vais parachever mon idée !
En tant que décroissante acharnée, par nature, par expérience et convaincue s’il le fallait par mes lectures, je suis une frugale déterminée, et une sédentaire militante !
Donc, je vois dans le revenu de base - que vous semblez envisager comme le point nécessaire à un temps de stress libéré pour pour pouvoir être créatif- une solution qui occulte toutes nos obligations « environnementales », sociales et autres, qui doivent être exécutées pour un mieux vivre, mais qui ne sont pas payées faute d’être « rentables ».
Les bénévoles, les retraités pour la plupart, n’œuvrent jamais dans les basses tâches ; certes je connais quelques marcheurs qui comme moi se munissent d’un sac pour l’emplir des détritus qu’ils trouvent sur leur chemin ; mais ce n’est pas tout ce qu’il y a à faire.
Outre les belles idées de la FI, il restent, en plus d’actes personnels résolument anti pollution, énormément de tâches, œuvres ou travail qui doivent être faits ! et qui ne seront pas faits par ceux qui toucheront de quoi survivre dans ce monde mercantile.
Certes les gens qui le toucheront galèreront moins, seront mieux habillés, auront plus chaud...mais cela changera-t-il la donne pour le reste ? Non, c’est une évidence.
C’est dans l’action qu’on change les valeurs, pas dans le renvoi à « soi » pour chacun. Surtout aujourd’hui où les mentalités sont si frelatées !!
Il faut arrêter de continuer comme ça, ça urge ; donner à chacun de quoi faire que ça continue, ne me semble franchement pas la solution !
En revanche redonner valeur au travail utile, ne pas en faire une « profession » à vie, mais un devoir citoyen, rémunéré, me semble être plus à même de réparer - et il y en a pour longtemps ( pensons au nucléaire !!)-, entretenir, embellir, soigner, comme on dit ici !!