« Aujourd’hui, ce sont deux candidats qui prétendent être anti-système qui seraient en tête dans les sondages. »
A noter qu’ - au prix même du ridicule consommé pour les prêcheurs du dogme sacré du Retour à la Compétitivité et de nouveaux sacrifices à toujours plus concéder aux dépens de la République et du citoyen à la sombre idole de la Sainte Croissance (et surtout au patrimoine de ses officiants, en l’occurrence du CAC40 ) - aucun candidat n’hésite à se revendiquer qui de la « rupture », qui de la « révolution », ..., même pour des politiques en parfaite continuité avec celles qui ont précédé. C’est manifestement dans l’air du temps !

Il est clair que l’électeur, tant Outre-Atlantique qu’ici, refuse désormais de perpétuer encore le « statut-quo » du TINA, matraqué depuis près de 40 ans par nos éminences politiciennes et médiatiques pour prétexte à notre asservissement, au pillage éhonté des ressources et à l’accaparement du bien public et de la richesse planétaire par une petite élite mondialiste et ses larbins, en corollaire à notre appauvrissement massif.

Si même certaines prometteuses de beaux jours ou autres aventuriers appâtés par l’odeur du sang ne surfent dessus que pour mieux rafler leur dérisoire part du butin, la vague est bien là - Occupy Wall Street, Indignados, Siriza, Podemos, Nuit Debout, Brexit, Duterte, Trump, ... - et tant que nous sommes encore en démocraties, les temps sont mûrs pour l’électeur de renverser enfin les tables et redéfinir les règles du jeu à l’avantage de tous !

Si elle comporte bien des périls - dont le premier est d’être leurrés sur l’« ennemi » par son identification à l’« autre » - sdf, réfugié, juif, musulman, chômeur, assisté, ... - relégué comme bouc émissaire et victime expiatoire à notre malheur, seule une rupture radicale permettra effectivement de redéfinir les enjeux pour s’attaquer enfin aux vrais problèmes et ouvrir à nouveau l’horizon à l’espoir.

« ... J’en viens donc très naturellement à cette conclusion : la liberté d’expression ne s’use que si l’on ne s’en sert pas. Alors, il ne faut pas hésiter à s’en servir ! »
Le grands esprits se rencontrent : fidèle à la devise que vous lui empruntez, le Palmipède vient d’en user pour griller en plein envol les ambitions présidentielles de « Filou la Rigueur. »