Je précise qu’il faut donc agir avant toute chose sur les structures macro-économiques pour rétablir un équilibre primordial si le véritable but est de recouvrer un semblant de réindustrialisation.
Or le discours gauchiste est incapable de raisonner par les structures, prisonnier qu’il est de ses préjugés et de ses contradictions doctrinales.
Nous ne sortirons pas du marasme économique sans :
1/ Rétablir des barrières douanières aux frontières nationales, afin de faire pièce au différentiel considérable de compétitivité entre notre pays et des sphères économiques dont les niveaux de protection sociale sont inexistantes ou radicalement différente des nôtres. Nous sommes très heureux pour la Chine ou le Maroc que se construise des usines d’entreprise française dans leur pays, mais nous les préférons en France. Qu’ils se démerdent. Nos dirigeants doivent défendre en priorité les intérêts du peuple et des travailleurs français !
2/ Sortir de l’euro, afin de réajuster non par la masse salariale mais par le taux de change, nos handicaps là encore de compétitivité, mais cette fois vis à vis de nations dont les standards sociaux sont relativement proches des nôtres (je pense à l’Allemagne notamment). Nous ne pouvons définitivement adopter une même monnaie avec d’autres pays d’Europe, chapeautant des économies disparates de plus en plus divergentes voire antagonistes, notre zone n’étant nullement optimale au sens des critères de Mundell.
3/ Réintroduire les notions de patriotisme économique et de préférence nationale, afin de favoriser A/ nos entreprises en particulier dans l’accès aux marchés publics, financés rappelons-le par l’argent des contribuables français, et B/ les salariés français qui doivent être prioritaire, de surcroit en période de chômage endémique, dans l’accès au marché de l’emploi.
4/ Stopper les flux migratoire, légaux et illégaux, les réduire à portion congrue, afin d’enrayer le dumping salarial opéré par cette manne tiers-mondiste sans limite et qui, en assurant le rôle d’armée de réserve du Capital, tend le marché du travail pour faire pression à la baisse sur les salaires, et sert objectivement les intérêts bien compris de ce dernier.