@Ciriaco
« La baisse des charges est un argument fallacieux (un collégien comprendrait que c’est un coût rentabilisé) repris par les libéraux les plus durs dans un contexte où il n’est pas significatif. »
Votre raisonnement est valable pour un marché local, or l’argument de la compétitivité par le coût du travail devient tout à fait significatif dans le cadre d’un marché mondialisé, et qui l’est de plus en plus.
Or contrairement à ce que vous semblez croire à mon sujet, qui dévoile les contradictions prévisibles de votre discours que je pointais, il est tout à fait envisageable de protéger nos standards sociaux, et partant nos standards de vie, qui sont à considérer comme autant de handicaps civilisationnels dans un contexte de libre-échange mondial et soumis à ses principes : en rompant précisément avec les dogmes inhérents à la mondialisation économique (je précise bien économique), par la remise en cause des vecteurs du libre-échange, qui sont fondamentalement un triptyque : libre circulation des marchandises/capitaux/individus.
Or c’est justement à cause du refus de cette remise en cause pour des raisons ontologiques (internationalisme de plus en plus dévoyé et qui lui est consubstantiel), par l’effroi également d’être assimilé à ce qu’elle n’a cessé de dénoncer depuis des décennies (discours du repli sur soi forcément nauséabond), par terreur de la vulgate grotesque sur « le nationalisme c’est la guerre », que la gauche est incapable de revisiter son logiciel de pensée, ce qui l’amène finalement à cautionner la politique - et en dernière instance les intérêts - de l’oligarchie mondiale.
Je vous le dis et le répète : sans une urgente application des 4 éléments programmatiques énumérés ci-avant, il n’y a aucune possibilité de sauver notre modèle social, la logique de prédation néolibérale s’imposera alors d’elle même. C’est incontournable, idéologiquement et structurellement.
Choisis ton camp camarade.