Prenons ce cas d’école réel qui s’est produit en juillet 2016
Une automobiliste a pris en stop, à bord de sa voiture, une vielle mamie à fichu islamique, qu’’elle ne connaissait ni d’ève, ni d’Adam, pour la déposer dans un supermarché où elle se rendait pour y faire des achats.
L’automobiliste apprendra plus tard, à l’accueil du magasin que la vieille dame déposée sur le parking, a été interpellée et emmenée par des policiers, les seules informations qui lui sont fournies par le magasin.
Des semaines plus tard, un policier seul, se présente au domicile de l’automobiliste pour lui demander de la suivre à bord de son véhicule, afin de l’emmener dit-il au commissariat et de l’interroger sur des faits de de vol de chaussures dans le magasin où elle s’était rendue avec la vieille dame des semaines auparavant.
Le policier lui a dit avoir localisé son adresse par la plaque minéralogique de son véhicule garé sur la parking de l’’enseigne nationale, sans toutefois que la caméra, n’ait pu filmer sa présence avec la dite « chapardeuse de chaussures » dans le magasin.
L’automobiliste refuse de suivre le policier, l’interrogatoire a lieu devant la porte de son domicile, elle mentionne qu’elle ne connait pas la personne transportée et demande à ce que le policier lui fasse parvenir une convocation légale indiquant que sa présence est obligatoire dans une enquête au commissariat.
Elle appelle immédiatement, le directeur du magasin pour savoir s’il a déposé une plainte en bonne et due forme, contre elle. La réponse est négative. Aucune plainte n’a été déposée contre la propriétaire du véhicule garé devant l’enseigne.
Par la suite, le policier n’a plu jamais donné signe de vie. Aucune convocation n’a été transmise a l’automobiliste pour se rendre au commissariat.
Que se serait-il passé, si l’automobiliste ignorante de ses droits avait consenti à suivre, un policier seul à bord de son véhicule ? Une porte ouverte à toutes les dérives, en l’absence de récépissé...
A votre avis, ce fonctionnaire détenteur de l’autorité publique, en violation de la procédure pénale du 2 juin 2014 était- il animé de bonnes intentions envers l’accompagnatrice en venant seul, à son domicile, sans la moindre trace de notification préalable à l’intéressée, pour l’emmener dit-il au commissariat pour des faits de vol, sans qu’une plainte du magasin n’ait été déposée contre elle ?
Le fait qu’il n’ait plus donné signe de vie par la suite, indique à l’évidence l’illégalité de sa démarche.