@dejaegere
Vous avez parfaitement raison et nous sommes bien d’accord sur au moins un point capital : le nécessaire renouveau, ou sursaut démocratique, de l’U.E..
Sur quoi porte avant tout ce référendum de refondation morale et de réorientation politique que je (lui) propose d’organiser au plus tôt ?
Sur la volonté (ou le refus toujours possible) du peuple européen (qui, grâce à cette consultation, fera entendre sa puissante voix et deviendra un nouvel acteur de l’histoire humaine) d’inaugurer et d’entreprendre un changement profond et radical de l’Union elle-même (de son esprit, de ses structures, de son action, de ses moyens et finalités).
- « Oui », je veux que ça change dans le sens d’un Partage effectif (du Travail, de la Richesse, du Savoir, de la Jouissance de vivre).
- « Non », je préfère continuer dans la voie du Profit capitaliste (sous-entendu : parce que je n’en ai strictement rien à foutre de cette Solidarité, Justice, Paix, Amour et Bonheur universels que vous me proposez de viser résolument).
Telles sont les deux seules réponses possibles dont il faudra faire le décompte si ce référendum doit avoir lieu.
Ce n’est pas donc tant l’appartenance religieuse qu’il faut ici considérer, que le choix MORAL que devra faire chaque individu, en tant qu’il se déclare favorable, ou non, à cette « révolution spirituelle » que j’appelle de mes vœux.
Vous m’accorderez que c’est bien seulement de la voix, prononcée en son âme et conscience, de et par chacun/e des 5OO millions d’Européen(ne)s (et plus si on y ajoute le peuple russe comme je le souhaite), que pourra naître, en une bonne démocratie retrouvée, ce peuple européen appelé à trancher souverainement.
Que chacun/e fasse donc du devenir ou du destin de l’U.E. et de l’Europe, une question qu’il/elle doit se poser en et pour lui-même, voilà bien ce que présuppose ou implique mon référendum.
Et il va de soi que cela nécessite d’instaurer un temps général et déterminé (disons une petite année) de réflexion, de débat, de délibération pan-européenne (« on arrête tout, on réfléchit, et c’est pas triste » disait déjà un slogan des années 1970 porté par le Charlie-Hebdo et l’Hara-Kiri de l’époque).
Ce temps présuppose la création de nouveaux canaux et centres de communication intra- et inter-régionaux (Alain Touraine parle dans le même sens de démocratisation de tous les milieux réels d’existence). C’est à dire une « révolution culturelle en matière de dialogue social » (et économique, politique, moral, religieux) pour reprendre un autre slogan lancé (mais non réalisé, évidemment) par Jacques Chirac en 1995.
Voilà, Monsieur, tout ce que je puis vous dire pour clarifier l’affaire. Bien à vous.