@cathy
« Le président de la République française au chevet d’un récidiviste pour outrage à agent. La police doit être vraiment à cran. »
Sans blague ? Et les victimes, elles sont à quoi ?
Ce sont des pétages de plomb qui se répétent
à un point tel qu’on est en droit de se demander s’ils ne sont pas voulus et
méthodiques !
Si Gestapo vous effraie, parlons donc des
méthodes de la « Carlingue » où gestapo française !
Bonny et Lafond, siège rue Lauriston 75008, ça
vous dit quelque chose ?
Actuellement cela n’effraie pas le régime siono-facho-hollandiste affilié à l’UE/OTAN ;
"Les quatre policiers responsables de
l’interpellation sont placés en garde-à-vue le lendemain et une enquête est
ouverte pour « viol en réunion par personne dépositaire de l’autorité
publique. »
Pour leur défense, les policiers expliquent
qu’un coup de matraque aurait été porté aux fesses, après que le pantalon du
jeune homme soit tombé tout seul… Ce qui expliquerait, selon eux, la
perforation de l’anus. On ne rigole pas, s’il vous plait, ce sont des
fonctionnaires assermentés.
Dimanche 5 février, coup de théâtre, le
parquet requalifie les faits, non plus en « viol en réunion » mais en
« violences en réunion ».
On pourrait croire qu’il s’agit là d’une
bavure, d’un cas isolé, qui ne concerne en aucun cas la police en général. Ah
bon ?
« Je vais te violer et on va voir si tu
filmeras la police »
Septembre 2016, un enseignant chercheur de
28 ans filme avec son téléphone portable l’interpellation mouvementée d’une
femme par des policiers à la gare de Saint-Denis.
Deux policiers s’approchent de lui et le
menacent : « On va te violer, ça
te plaît, ça ? Je vais te violer et on va voir si après tu filmeras la
police. » (1)
Selon l’enseignant, les policiers lui
font ensuite des clés de bras et touchent à plusieurs reprises ses fesses.
Quand ils trouvent sa carte de professeur, ils lui disent : « T’es
prof ? Quand l’état islamique viendra à la Sorbonne, tu vas les
regarder en te branlant ? »
Une plainte est déposée. Les policiers,
eux, continuent tranquillement à faire régner la terreur, pardon la loi, dans
notre belle démocratie.
Octobre 2015, Drancy, un homme de 28 ans
vient d’être arrêté par la police municipale pour tapage nocturne. Alors que
les policiers le forcent à monter dans un voiture pour le transférer à Bobigny,
il ressent une violente douleur dans les fesses et hurle, puis se met à
pleurer. Un policier lui dit : “plus jamais tu parleras comme ça de la police
municipale, tu te rappelleras de nous” (2)
A 4 heures du matin, il est amené en
consultation chez un médecin qui constate une perforation de l’anus et lui
prescrit 10 jours d’ITT. Son ADN est même retrouvé à l’extrémité de la matraque
télescopique du policier. Pour sa défense, le policier explique que sa matraque
a… « dérapé ».
Ici encore, la « justice »
veille. Le policier vient d’être jugé… pour violences volontaires, mais pas
pour viol. Le procureur requiert 6 mois avec sursis. Le jugement sera rendu le
20 février.
La police ne viole pas. Elle violente.
Nuance
C’est le second scandale de cette affaire.
Non contents d’avoir violé un homme, ce qui est prouvé par l’examen médical
réalisé immédiatement après les faits, les policiers mentent comme des
arracheurs de dents afin d’aboutir à une requalification des faits. Et ils y
arrivent.
Le viol est réprimé par l’article 222-23 du
code pénal. Il est défini comme « Tout
acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la
personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise. ».