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Commentaire de Cazeaux

sur Aulnay : Une technique d'immobilisation près de l'anus avec le bâton de défense serait la cause de la pénétration !


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Cazeaux Cazeaux 13 février 2017 16:36

@Gilbert Spagnolo dit P@py

Pour avoir pas mal élagué d’arbres avec une simple scie, je connais le phénomène que vous décrivez. Je sais aussi, comme tout le monde, la difficulté de s’introduire un tout fin thermomètre, surtout si l’on force... Et je possède l’expérience plus rare d’avoir chuté, les pieds à plus de deux mètres de hauteur, pile l’entre fesses sur une pointe rocheuse. Le choc a été d’une violence telle que j’ai cru sur le moment que j’étais paralysé. Au final je m’en suis tiré sans fracture ni séquelles, mais j’ai perdu la sensibilité dans la zone pelvienne durant environ deux semaines et les douleurs ont duré plus d’un mois. Tout ceci pour dire qu’en dépit de la force de choc qu’un coup de boxeur poids lourd n’aurait pas pu atteindre, l’anus en tant que tel n’a pas été lésé. Il y a, la nature est bien faite, en cette zone, une protection à la fois anatomique et réflexe-musculaire considérable. Pour réussir une introduction anale (surtout ayant produit une lésion semble-t-il profonde) forcée, il faudrait immobiliser la victime par chaque jambe et par le tronc (ce qui veut dire trois personnes au moins), la frapper à la tête pour l’étourdir, puis écarter les contours de l’anus par contact direct sur la peau, ce qui veut dire un 4e homme. Or les policiers étaient trois sur le lieu des faits. On peut en déduire que :

1. si la lésion est attestée, cela n’a pas pu se produire par un simple glissement brusque de la matraque ; il a fallu une volonté et des efforts particuliers ; 
2. que très probablement l’acte d’introduction n’a pas été commis sur place.

Pourquoi le jeune Théo aurait menti ? Une déclaration si précise n’a pu se faire que bien après les faits. Il est courant qu’un fort traumatisme vienne troubler la mémoire voire l’occulter partiellement.
Dans le cas de mon propre accident, il a fallu un retour sur les lieux recoupé au témoignage d’un ami pour que je comprenne ce qui s’était produit.

Voici ce que peut conclure un habitué des traumatismes violents et des analyses d’actes criminels.

Ce qui est regrettable dans cette affaire est l’absence de témoignage des policiers incriminés et ceux de la patrouille et du commissariat. 


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