L’appréciation d’Aquilino Morelle n’apprend rien car il pourrait dire exactement la même chose sur une bonne centaine d’énarques ou polytechniciens, de « 1er choix » comme Macron. Tous ont la même ambition, tous sont brillants - cela va avec le label ; dit-on un abruti de polytechnicien ? - tous sont libéraux, mondialistes et tous appartiennent à des think tanks et autres cercles VIP. Ce à quoi il n’est pas donné de réponse (hormis dans mon article, je suis désolé de le constater) c’est la raison pour laquelle Macron a été choisi puis poussé. Par lui, n’ayant ni fortune ni fief électoral, il ne pouvait rien. Il aurait pu faire une carrière d’inspecteur, finir IGF, à la tête d’une grosse entreprise ou d’une direction ministérielle.
Parler de Macron comme si sa position s’expliquait de soi, revient à faire le jeu du projet dont il est l’incarnation. L’histoire du vieux monde politique, c’est de la rigolade. Je vous rappelle que cette remise en cause date du tout début du XXe siècle, partagée par des penseurs dont une bonne part deviendront les premiers fascistes et les autres léninistes.
Les partis, peu importe le vocable, ne sont pas prêts de disparaître car ils forment l’armature politique du système libéral. Sans eux, il faut se résoudre à faire du Pinochet. C’est bien trop périlleux pour nos argentiers. Il est beaucoup plus facile de se maintenir au pouvoir avec un semblant de démocratie. En ce sens, cet OVNI est à 200% dans le système, il en est le produit de pointe. C’est une sorte d’accomplissement du marketing par l’offre, le nec plus ultra de la discipline : le produit qui crée une demande.