« le creusement des déficits est causé principalement par les revendications salariales »
Je ne comprends pas cette phrase.
Les grandes entreprises privées sont ultra-bénéficiaires. Hausse de productivité, gel des salaires et réduction des effectifs, crédits d’impôts et subventions, optimisation fiscale, flexibilité, intérim, travailleurs détachés, travailleurs sans-papiers, écrasement des fournisseurs, abaissement des normes sociales, sécuritaires et écologique, exploitation du tiers-monde, collaboration avec Daesh (Lafarge), etc.
Les petits entreprises privées sont plus souvent en difficulté. Elles sont gérées par des petits partrons qui n’ont pas compris qu’ils ne feront jamais partis des « happy-few » du capitalisme mondial. Ils votent pour les reculs sociaux sans comprendre que les salariés de leurs voisins sont leurs clients. Ils appauvrissent leur clientèle.
Le déficit des états est le fruit de la baisse des impôts des riches depuis 30 ans. Non compensé par la hausse des impôts des pauvres. Comme le rappelle la Cour des Comptes, si on se donnait les moyens de mettre fin à l’evasion fiscale, il n’y aurait plus de déficit public (et ce dans le cadre fiscal actuel !). Et si on mettait fin à la fraude patronnale aux cotisations sociales, la Sécu serait un organisme bénéficiaire (rapport de sept. 2014). Et ce sans parler des labos à qui il faudrait expliquer que les médicaments vendus 30 000 fois leur prix ça ne peut plus durer.